Bordeaux, là où tout a commencé pour La Rochelle

Par Rugbyrama
  • Blair Connor face à La Rochelle
    Blair Connor face à La Rochelle
  • Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016
    Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016
  • Victor Vito (La Rochelle) - mars 2017
    Victor Vito (La Rochelle) - mars 2017
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TOP 14 - 19 novembre 2016 : La Rochelle était atomisée 26-0 sur le terrain de Bordeaux-Bègles qu'elle reçoit samedi. Quatre mois et demi et plus tard, les Maritimes, invaincus depuis en Top 14, sont dans une autre dimension : celle d'un leader incontesté aux ambitions affirmées.

Car cette déculottée à Chaban-Delmas lors de la 12e journée a été sans lendemain. Depuis, le Stade rochelais n'a plus perdu en Top 14. 10 matches sans défaite, 1 nul et 9 victoires, dont 3 consécutives et retentissantes sur les terrains des mastodontes Toulon (20-23), Toulouse (21-27) et du champion en titre le Racing 92 (15-38). La série vertueuse monte même à 13 victoires de rang en y ajoutant la Challenge Cup, en demi-finales duquel La Rochelle s'est hissé vendredi en allant battre Édimbourg à Murrayfield (22-32).

Ironie de l'histoire, pour cette première demi-finale européenne de leur histoire, les Rochelais retrouveront Gloucester le 22 avril à Marcel-Deflandre, la seule équipe qui est parvenue à les battre (en poules 35 à 14 le 8 décembre) depuis leur revers bordelais. Un revers resté dans leur têtes. Dire qu'on n'a pas pensé au match aller cette semaine serait vous mentir, souligne ainsi le demi de mêlée Alexis Balès.

Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016
Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016

Mais inarrêtables depuis et leaders incontestés du championnat avec 11 points d'avance sur leur dauphin Clermont, les Maritimes, qui ont déjà quasiment leur ticket pour les demi-finales au Vélodrome en poche, ne voient toutefois pas dans cette défaite un électrochoc. Ce que ce match a changé ? Rien du tout, tranche le manager Patrice Collazo, qui ajoute : On était sur une série de matches assez intéressante avant d'aller jouer Bordeaux. Si on avait pu changer les 23 du wagon ce jour-là, on les aurait changés, mais ce sont toujours les mêmes, poursuit-il.

Jouer aussi la Challenge Cup à fond

Ce match, c'est le passé, on pense au futur, balaye pour sa part le talonneur Jérémie Maurouard. Honnêtement, on n'y pense pas et on ne pensait pas faire une suite comme ça derrière. On a un but, c'est de rester premier. L'explication de la réussite aujourd'hui, c'est qu'il y a un bon groupe et on avance ensemble, ajoute-t-il.

Après l'UBB, il restera trois journées à la Rochelle pour garder la tête du championnat et composter son billet pour Marseille. Et non des moindres avec, hormis un déplacement à Lyon, deux chocs contre ses concurrents à l'accession directe en demi-finales, Montpellier et Clermont. Et entre temps, une demi-finale de Challenge Cup donc, que les Rochelais, ambitieux, comptent jouer à fond.

Victor Vito (La Rochelle) - mars 2017
Victor Vito (La Rochelle) - mars 2017

Beaucoup de gens n'ont pas compris quand on a dit qu'on avait de l'intérêt pour cette compétition, souligne Collazo. Dans la carrière, la construction d'un joueur, c'est quelque chose d'important et qui compte. C'est très bien pour emmagasiner de l'expérience. Cette compétition a de l'intérêt pour préparer la suite.

Et c'est aussi la route la plus courte vers un titre avant de rêver à une finale au Stade de France ou à un premier Brennus de l'histoire du club. L'instant T, c'est qu'on est à deux matches d'une finale, contre 6 ou 7 en Top 14. On va d'abord prendre ce qui arrive au plus court, le reste on verra, conclut Collazo. Mais La Rochelle a envie de voir loin.

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