Travers : "On est tous piqués"

  • Laurent Travers (Racing 92)
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  • Laurent Travers
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TOP 14 - Le naufrage à Clermont (47-10) a laissé des traces du côté du Plessis-Robinson. C'est dans ce contexte tendu que le coentraîneur du Racing Laurent Travers a préparé, avec le reste du staff francilien, le choc face à Toulon dimanche.

Quelle était l'ambiance cette semaine après la lourde défaite à Clermont ?

Laurent TRAVERS : C'était une semaine comme les autres en termes de concentration et de travail. Après, c'est vrai qu'on n'est pas du tout contents de ce qu'on a pu présenter et faire à Marcel-Michelin. On avait bien préparé ce match et on est passés à côté. Ce n'était pas non plus une rencontre à élimination directe. Le constat est qu'on a assisté samedi dernier à une grosse prestation de Clermont et à une petite prestation du Racing.

Sentez-vous un groupe vraiment touché dans son orgueil après ce revers ?

L.T : On est tous piqués ! On est tous déçus de notre prestation, du résultat, de ce qu'on a pu mettre en place... On est conscient de ce qu'on n'a pas su et pu faire. C'est aussi lié à la performance de Clermont.

Laurent Travers
Laurent Travers

L'expérience acquise notamment l'an dernier dans les "gros" matches peut-elle servir au groupe pour rebondir ?

L.T : Il faut s'habituer à gagner ce genre de matches, comme on a pu le faire l'an dernier. Cela fait partie de la préparation pour bien aborder les rencontres de phases finales. Il faut s'habituer à battre les grosses cylindrées, ce qu'on n'a pas su faire lors de la dernière journée. Ce n'est pas une sonnette d'alarme mais une prise de conscience. On a eu un début de saison difficile, avec un calendrier compliqué et qui l'est toujours. Il ne faut pas oublier qu'on reçoit Toulon et qu'on va à Castres et à Brive. C'est une brochette bien remplie. En sachant que les matches ne vont pas nous permettre de rattraper le retard dans le travail.

Les 10, 20, 30% qui nous manquent sont durs à rattraper

C'est-à-dire ?

L.T : On a eu un bon début de saison mais on s'aperçoit aussi que les 10, 20, 30% qui nous manquent (par rapport à la préparation physique plus courte du Racing, ndlr) sont durs à rattraper. On en est conscient et on doit aussi en tenir compte. C'est à nous de ne pas être trop impatients et de faire ce qu'il faut pour colmater et ne pas s'affoler. C'est important d'être lucide sur la situation, sur nos prestations, mais aussi sereins. On doit continuer notre bonhomme de chemin en sachant où on veut aller.

Le Racing doit-il se focaliser uniquement sur le résultat et savoir aussi limiter la casse ?

L.T : On doit surtout faire ce qu'il faut pour gagner. Pas obligatoirement limiter. C'est à nous de prendre les choses en main. On sait très bien qu'il peut y avoir des moments d'euphorie mais qu'il y aura aussi des phases de récupération et de moins bien comme dans tous les clubs. Ce qui est important, c'est de ne pas se prendre pour d'autres dans l'euphorie et ne pas non plus être trop négatif et se sous-estimer quand ça va moins bien.

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