La nouvelle mission des Rochelais : gérer la pression

  • Kini Murimurivalu (La Rochelle)
    Kini Murimurivalu (La Rochelle)
  • Levani Botia (La Rochelle) face à Gloucester - 8 décembre 2016
    Levani Botia (La Rochelle) face à Gloucester - 8 décembre 2016
  • Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016
    Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016
  • Vincent Rattez (La Rochelle)
    Vincent Rattez (La Rochelle)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Les Rochelais regardent le match qui vient, celui de Toulon, ainsi que les autres avec la même minutie, et une pression nouvelle mais positive pour rester dans le haut du classement.

Ce qu’ils savent c’est qu’ils ne savent pas. Oui, les Rochelais, deuxièmes du Top 14 après 16 journées, ne savent pas où ils en seront après le 6 mai, date du dernier round du championnat. Un match à Clermont, leader provisoire, qui conclura la phase régulière. Et puis ? N'est-ce pas le lot de tout le monde ?

Le quart de Challenge Cup en poche

Ce qu’ils ont à l’esprit depuis samedi dernier, c’est d’avoir réussi pour la seconde fois de l'histoire du club à se qualifier pour les quarts de finale de la Challenge Cup, où ils iront défier les Ecossais d’Edimbourg à Murrayfield, fin mars. C’est une chose qui va compter dans l’histoire du groupe, souligne Patrice Collazo. Les joueurs écrivent leur histoire, à eux de faire qu’elle soit belle.

Levani Botia (La Rochelle) face à Gloucester - 8 décembre 2016
Levani Botia (La Rochelle) face à Gloucester - 8 décembre 2016

Pour le Top 14 et son dénouement, il faudra encore patienter. Mais ce que les Jaune et Noir savent déjà, c’est que Toulon les attend ce samedi à Mayol pour la 17e journée. Et que Patrice Collazo reste le même, surtout après une piètre semaine d’entraînement. Ces derniers jours, il n’a cessé de les prévenir, qu’il faudrait mettre la bonne disquette.

Collazo : "Des joueurs, ils en ont plein les étagères..."

La prestation de Toulon aux Saracens, c’est le match qui doit nous filer des cauchemars, on voit ce qui nous attend, explique l’entraîneur en chef. Si on ne se prépare pas, Toulon va nous le faire comprendre. Peut-être qu’il leur manque des joueurs, comme il nous en manque trois, mais ils en ont plein les étagères…

Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016
Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016

Toulon donc, mais aussi Toulouse, le Racing 92, Pau, Lyon et donc Clermont : six voyages attendent le Stade rochelais, jusqu’en mai, pour quatre réceptions. Le fil rouge depuis 16 journées, c’est le classement que les observateurs comme le public regardent puisque les Maritimes ont toujours été en haut.

Une saison qui restera à l'opposé des autres

Une position qui n’est pas sans conséquence pour les acteurs rochelais, et qu’ils aimeraient bien entendu conserver le plus longtemps possible. Les saisons précédentes, La Rochelle se battait pour ne pas descendre, remarque l’ailier Vincent Rattez. Cette année, la pression est plus envahissante, plus compliquée mais positive pour rester dans le Top 6. C’est une pression quand même, on se doit plus ou moins de valider le début de saison qu’on a fait.

Vincent Rattez (La Rochelle)
Vincent Rattez (La Rochelle)

Avec une réalité qui s’impose d’elle-même, à mesure que le clap de fin se profile : On sait que ça va être de plus en plus dur. On ne pourra plus rattraper les points perdus en route. La bonne disquette, s’ils ne l’avaient pas toujours cette semaine, les Rochelais semblent pourtant savoir sauvegarder ce qu’elle contient. Ils restent sur une série de six victoires, championnat et Challenge Cup confondus. Mais Toulon étant Toulon, il serait judicieux de ne pas la perdre de vue.

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