Wisniewski : "Toulouse sera le test parfait pour savoir si on peut s’offrir encore une chance"

  • Jonathan Wisniewski (Grenoble)
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TOP 14 - L’opération maintien en Top 14 s’annonce très compliquée pour Grenoble. Avant la phase retour, Jonathan Wisniewski a répondu à nos questions. Lucide sur la situation du FCG, le capitaine isérois délivre un message d’espoir : le groupe reste uni et ne lâchera rien pour se donner une petite chance de se sauver. Cela passe déjà par une victoire face à Toulouse jeudi (20h45).

Grenoble compte 10 points de retard sur le premier non relégable, Lyon. Sur quels éléments vous appuyez-vous pour croire encore au maintien ?

Jonathan WISNIEWSKI : C’est sûr que mathématiquement, c’est une situation compliquée. Maintenant, c’est l’envie de faire une grande phase retour, quelque chose de grand dans ce championnat, parce qu’il y a eu beaucoup de choses qui n’ont pas tourné en notre faveur. On a fait tout ce qu’il ne fallait pas sur cette phase aller. Si on se maintient, c’est un réel exploit donc on n’a plus rien à perdre. On peut se libérer de cette pression de se dire : Il faut absolument, il faut absolument... Tout ce qui peut arriver, ce n’est que du positif, que des bonnes choses. À nous de le faire avec cette envie-là.

Beaucoup d’observateurs estiment que la réception de Toulouse est un peu le match de la dernière chance pour le FCG. Partagez-vous cet avis ?

J.W : Bien sûr, on est lucides. Si on perdait ce match-là, ça ferait beaucoup de défaites à la maison (cinq, ndlr), surtout qu’en plus on a reçu tous les "petits" et que maintenant ce sont les "gros" qui arrivent. On sait que la tâche sera compliquée mais quand vous avez dans le groupe des joueurs de grandes, grandes qualités comme Aplon, Grice, Roodt..., vous vous dites qu’à un moment donné, si on se met tous dans un bon ordre de marche et qu’on donne encore un petit peu plus, il peut se passer quelque chose. Il faut qu’on soit capables d’enclencher la première, de créer quelque chose. Toulouse sera le test parfait pour savoir si on peut s’offrir encore une chance et se redonner un peu de rêve ou si malheureusement ce sera compliqué.

Jonathan Wisniewski (Grenoble)
Jonathan Wisniewski (Grenoble)

Le FCG se prépare depuis deux semaines pour ce match pendant que Toulouse jouait la Champions Cup. Le Stade déplore aussi quelques blessés notamment devant (Baille, Marchand, Maka…). Cela peut-il niveler un peu les valeurs entre les deux équipes ?

J.W : Oui, ça peut jouer. Mentalement, ils ont été obligés de rester concentrés au maximum. Maintenant, quand on reste concentrés, on garde aussi le groupe sous tension, tout le monde est concerné. Les Toulousains ont eu la chance de jouer les Zebre, ce qui leur a permis d’opérer des rotations, de ne pas avoir une pression démesurée et de faire le "taf" rapidement. Ils ont emmagasiné beaucoup de confiance et de la fraîcheur. On est préparés. On sait où on met les pieds. Jeudi soir, il n’y aura pas d’effet de surprise.

Clermont, le Racing ou Montpellier ont loué la qualité de votre jeu. Par contre, il y a des faiblesses qui perdurent en mêlée et en défense notamment. Ces deux dernières semaines vous ont-elles permis de trouver quelques solutions ?

J.W : On a essayé d’en gommer certaines et de mettre le doigt sur des choses qui n’allaient pas. Quand des problèmes récurrents reviennent, il y a beaucoup de frustration. Il y a ce match de Montpellier où on encaisse 51 points parce qu’à la fin, ça lâche complètement et ça fait mal à la tête. Mais il y avait eu beaucoup de mieux face au Racing, à Clermont et contre Bordeaux défensivement. On avait été plus constants. Maintenant, il faut qu’on arrive à l’être pendant 80 minutes face une grosse équipe de Toulouse qui présente des caractéristiques similaires à celles de Montpellier en termes de puissance devant mais capable aussi d’être un peu plus portée sur l’offensive que les Montpelliérains.

S’il reste 1% de chance, il y a que nous qui pouvons y croire

Malgré ces mauvais résultats, on a l’impression que le groupe reste soudé...

J.W : Oui, le groupe reste soudé, des mecs reviennent aussi. Il y a l’envie de ne pas abandonner. Quand on voit les gens qui continuent de nous soutenir, qui nous envoient des messages un peu de partout, on se doit de respecter ça. On ne peut pas le galvauder. On se doit d’être irréprochables pour toutes ces personnes-là, pour nous-mêmes aussi parce que les carrières continuent après pour certains, parce qu’il y a tout un tas de choses, que la vie continue. Et puis s’il reste 1% de chance, il y a que nous qui pouvons y croire. À nous de mettre toute l’énergie dans ce 1% qu’il reste.

À titre personnel, qu’en est-il de votre avenir ? Avez-vous pris une décision ?

J.W : Pour le moment, je laisse passer cette période de décembre-janvier qui est importante pour le club, parce que je suis capitaine. Après, s’il faut décider quelque chose parce que la situation est désespérée, j’y réfléchirais et je déciderais mais aujourd’hui, je n’ai pas envie de me projeter sur ça. Ce n’est pas ma priorité. Ma priorité, c’est d’abord ce match de Toulouse, c’est le début d’année avec des équipes de notre championnat comme Brive ou le Stade français qu’on va recevoir après.

Jonathan Wisniewski (Grenoble)
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