Lorenzetti : "Nous ne sommes pas des pleurnicheurs"

  • Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92
    Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92
  • Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti - 17 juin 2016
    Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti - 17 juin 2016
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TOP 14 - Le président Jacky Lorenzetti n'a pas maché ses mots au sujet de la mauvaise passe que traverse le Racing 92, quelques mois après le gain du titre de champion de France. Il attend une remise en cause immédiate de la part de l'ensemble du club.

Jacky Lorenzetti est en colère. Son club va mal. Le Racing 92 n'est plus que l'ombre de l'équipe qui a brillé de mille feux l'an passé, décrochant le titre de champion de France et se hissant en finale de Coupe d'Europe. Mais le soufflé est vite retombé. Et le groupe francilien a toutes les difficultés à évacuer les dernières bulles de champagne restantes dans les têtes. Au club, certains, dont moi, ont pensé que la finale de Coupe d'Europe puis le titre de champion de France la saison dernière n'étaient que le début d'une aventure. D'autres apparemment semblent se dire que c'était une finalité, peste le président du Racing 92 dans Le Parisien.

Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti - 17 juin 2016
Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti - 17 juin 2016

Lorenzetti souhaite mettre tout le monde devant ses responsabilités. Lui, tout d'abord, mais aussi staff et joueurs. J'aurais dû être moins dithyrambique après le bouclier de Brennus, souligne-t-il avant d'évoquer la faillite de certains cadres. Contre Glasgow (défaite 23-7), notre charnière était une caricature. Carter a évolué au ralenti et Machenaud a manqué des plaquages. [...] Carter a été blessé, il a eu de quoi récupérer. Rokocoko aussi. Quand on voit le nombre de matchs qu'ils ont disputés, il n'y a pas de raison qu'ils soient fatigués.

Il va falloir qu'on se déshabille, qu'on enlève notre habit de roi. Il faut descendre tout nus dans l'arène

Il déplore que le club francilien soit loin de ses objectifs, surtout après l'élimination en Coupe d'Europe. La Coupe d'Europe, cette saison, c'était notre priorité. On est très loin du compte. [..] Nous n'avons pas la constance des grandes équipes. Quand on est champion et rémunéré au plus haut niveau de ce qui se fait dans son sport, gagner est une absolue nécessité. Nous n'avons pas été humbles. Il y a peut-être beaucoup de raisons mais aucune excuse.

Digérer la saison dernière n'a pas été simple, c'est un fait. Le club s'est retrouvé aussi dans la tourmente avec "l'affaire des corticoïdes" puis plus récemment avec les volontés de départ de Johan Goosen alors que le Sud-Africain a resigné jusqu'en 2020. Nous devons retrouver notre force mentale. Nous ne sommes pas des pleurnicheurs. Il est hors de question de pleurer sur notre sort. Pour retrouver le devant de la scène, le groupe francilien va donc devoir ressortir le bleu de chauffe. Il va falloir qu'on se déshabille, qu'on enlève notre habit de roi. Il faut descendre tout nus dans l'arène, va même jusqu'à dire Lorenzetti. Il sera vraiment intéressant de voir l'attitude des joueurs vendredi lors de la réception de Castres et lors du choc face à Toulon à Mayol le 1er janvier...

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