Il faudra bien compter sur Castres pour la course à la qualif'

Quelle victoire pour le Castres olympique ! Non seulement les Tarnais ont plié sans rompre lors du premier acte, face à des Montpelliérains qui étaient clairement venus tenter un coup dans le sillage d'un attelage Willemse-Du Plessis retrouvé, mais le retour de bâton fut tonitruant en deuxième période. Emmenés d'abord par Dupont puis par Kockott, tous deux dans les bons coups, les protégés de Christophe Urios s'imposent 38-25, quatre essais à trois, dans une affiche qui aura tenu toutes ses promesses. Le CO recolle avec le haut de tableau et se hisse à la 4e place du Top14 tandis que le MHR repart les mains vides.

Montpellier trop court, Castres impérial de réalisme

Secoués, les Héraultais allaient tout de même dominer la première période. Aidés en cela par le retour de l'attelage Paul Willemse-Jacques Du Plessis qui avait fait tant de ravages la saison dernière. Le premier auteur d'un doublé tout en finesse (34e, 60e) pour un total de 1,5 mètre de course, aura permis à son équipe de rester au contact.

Le deuxième, dévastateur notamment lors du premier acte, aura néanmoins payé pour l'ensemble de l'indiscipline de son équipe avec un carton jaune. Derrière ses tracteurs, le MHR a dominé, mais n'a pas su prendre le contrôlé du match, en concédant un essai juste avant la pause aplati par David Smith (20-15 à la mi-temps).

Survolté par ce retournement, c'était ensuite Castres qui allait mettre la main sur la rencontre. Notamment grâce à Rory Kockott, qu'on retrouvait en homme providentiel lors du deuxième acte, à la conclusion de la percée d'Agulla (67e), avant de combiner avec Caballero pour offrir l'essai du coup de grâce à son troisième ligne dix minutes plus tard. Ce CO semblait alors imperturbable devant un public déchaîné, d'autant plus qu'il haussait le ton en défense et assénait des plaquages dévastateurs. De quoi écœurer les Montpelliérains qui semblaient usés, et finissaient par mettre le ballon en touche eux-mêmes alors que les Tarnais continuaient à jouer après la sirène.