Senekal : "Aujourd'hui, je mets La Rochelle au même niveau que Toulon"

  • Dewald Senekal, l'entraîneur des avants de Bayonne
    Dewald Senekal, l'entraîneur des avants de Bayonne
  • Dewald Senekal, l'entraîneur des avants de Bayonne
    Dewald Senekal, l'entraîneur des avants de Bayonne
  • Jean Monribot (Bayonne)
    Jean Monribot (Bayonne)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Bayonne est au pied du mur avant la réception de La Rochelle. Les Basques ont fait de cette réception une priorité en la préparant spécifiquement durant 3 semaines. Dewald Senekal a par ailleurs reconnu que la défaite à Paris "a vraiment fait mal à son équipe" et attend de ses joueurs "de l'investissement, du combat, de l'affrontement" pour faire tomber La Rochelle à Jean-Dauger.

Vous avez décidé de profiter du Challenge Européen pour préparer ce match contre La Rochelle pendant trois semaines avec un groupe spécifique. Pourquoi ?

Dewald SENEKAL : C'était un choix du staff et avant tout le souhait de Vincent (Etcheto, NDLR). Le club a aussi un futur et en début de saison on s'est dit que la Coupe d'Europe serait un tremplin pour nos jeunes. C'est le futur du club et pour nous c'était important de regarder plus loin que ces échéances proches. Sur certains éléments, on n'a pas été déçu. On avait aussi un groupe déjà touché par les blessures à des postes clés et on ne voulait pas risquer de blessures supplémentaires. On a fait ce choix, on s'est énormément investi sur la préparation de ce match, sur une préparation physique, et j'espère qu'on va trouver notre rythme de match très tôt.

Le lendemain de la défaite face à Trévise à Bayonne, le staff a été convoqué par les présidents Salagoity et Devèze...

D.S : C'était une petite discussion entre nous. Francis (Salagoity, NDLR) n'avait pas vu le match car il était à l'étranger lors de la rencontre. Il avait juste vu le résultat. On a expliqué comment le match s'était déroulé et ce que l'on a pensé dans cette situation. Le plus important était la prise de conscience que l'on a raté des choses. Le match contre les Italiens ne nous a pas fait plus mal que ça. Par contre, le match contre le Stade Français nous a fait vraiment mal (défaite 51-5). C'est la vérité. Le rendez-vous avec les président était plutôt sur notre performance et le contenu de notre performance au Stade français.

Dewald Senekal, l'entraîneur des avants de Bayonne
Dewald Senekal, l'entraîneur des avants de Bayonne
Ça va être dur, mais si au niveau de l'investissement, du combat, de l'affrontement on arrive à rivaliser, comme contre Clermont, Toulouse, Toulon, on peut y croire...

Après votre rencontre et lors d'un entretien à la radio France Bleu Pays Basque, Francis Salagoity a fait passer le message qu'il était temps de durcir l'entraînement.

D.S : On peut toujours chercher à en faire plus à l'entraînement. Avec ce staff qui a été construit au dernier moment, si l'on compare avec ce que l'on faisait il y a dix huit mois, c'est le jour et la nuit. On a été obligé d'évoluer. On a fait des recherches pour savoir ce qu'il nous manque. On s'est posé des questions et on est allé chercher des solutions. Maintenant, comme toutes les grandes équipes en Europe en ce moment, on cherche à mettre plus d'intensité dans nos entraînements et ne pas être juste dans la répétition. C'est aussi la première année que nous avons accès aux données GPS pour tous nos trente joueurs. Aujourd'hui, on est vraiment en train d'apprendre avec tout le staff : qu'est-ce que l'on fait vraiment avec toutes ces données, comment on les traite, qu'est-ce qui est important et qu'est-ce qui ne l'est pas. C'est justement là qu'on a vu qu'il fallait plus d'intensité et plus de travail.

On a l'habitude de vous dire au pied du mur mais là c'est plus que jamais la cas face à La Rochelle ?

D.S : C'est une phrase que l'on entend depuis le début de saison (sourires). Déjà après le premier match perdu à domicile. C'est un poids qu'on porte sur nous chaque jour à l'entraînement, chaque semaine dans notre préparation. C'est vrai que ce n'est pas très agréable mais voilà, une fois de plus il faut qu'on relève le challenge, une fois de plus à domicile devant notre public et contre un adversaire qui en ce moment marche sur l'eau. Ça va être dur, mais si au niveau de l'investissement, du combat, de l'affrontement on arrive à rivaliser, comme contre Clermont, Toulouse, Toulon, on peut y croire...

Jean Monribot (Bayonne)
Jean Monribot (Bayonne)
La puissance est une chose, mais je crois vraiment que même s'il sont plus grands en face, ils ne peuvent pas courir sans les jambes

Placez-vous La Rochelle au niveau de ces équipes que vous venez de citer ?

D.S : Si on ne le faisait pas ce serait une faute de notre part. Le jeu qu'ils produisent est intéressant. Ils ont des éléments avec beaucoup de puissance avec Botia, Qovu, Murimurivalu. C'est une grosse conquête comme toutes les grandes équipes et on a vu face à Gloucester en Challenge Européen que cette équipe a un certain orgueil aussi. Aujourd'hui, je les mets au même niveau que Toulon.

Craignez-vous un déficit de puissance face à eux ?

D.S : La puissance est une chose, mais je crois vraiment que même s'il sont plus grands en face, ils ne peuvent pas courir sans les jambes. Si on envie de les arrêter, il n'y a pas que la puissance qui compte, ça demande un peu d'investissement de notre part. J'espère que nos joueurs ont le même sentiment. Si on les attend ce sera compliqué. Mais si on avance pour combattre, ce sera intéressant de voir le résultat.

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