Castres s'est offert une bonne séance d'entraînement

  • David Smith (Castres) face à Grenoble - 18 septembre 2016
    David Smith (Castres) face à Grenoble - 18 septembre 2016
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TOP 14 - Castres n'a vraiment pas eu à forcer son talent pour battre une équipe de Grenoble très limitée (46-9). Bonus offensif logique pour le CO qui s'est bien amusé. Grenoble reste bon dernier.

Le mieux grenoblois n'aura duré qu'un match. Vainqueur de Brive avec le bonus offensif lors de la dernière journée (36-23), le FCG a replongé ce dimanche à Pierre-Antoine avec perte et fracas (46-9). Les hommes de Bernard Jackman n'ont pas fait le poids face à Castres, qui avait déjà le bonus offensif en poche à la pause grâce à trois essais de Kockott (9e), Babillot (13e) et Jenneker (35e). Dans la gestion en seconde période, les Tarnais ont ajouté trois essais dans les dix dernières minutes, portant leur total à sept. Une victoire bonifiée qui relance le CO, qui n'avait plus gagné depuis la première journée, tandis que le FCG demeure bon dernier.

39-9 pour Castres. Avec quatre essais refusés. Des points loupés au pied. Le FCG aurait pu en prendre 70 aujourd'hui... #COFCG

— Thomas Perotto (@thomasperotto) September 18, 2016

Une défense grenobloise encore martyrisée...

Le FCG avait encaissé quatorze essais avant la rencontre, ce qui en faisait déjà la pire défense du Top 14. Ce dimanche a confirmé les impressions du début de saison : Grenoble n'y arrivera pas en étant aussi fébrile. Le deuxième essai castrais de Mathieu Babillot en est l'illustration. Le flanker tarnais a semblé passer comme un couteau chaud dans une motte de beurre, avec un placage cassé et un raffût en guise de carte de visite. Plus puissant, Castres a aussi mis au supplice son adversaire dans l'exercice du ballon porté. Trois des sept essais tarnais viennent directement de cette phase de combat et cinq en tout ont été marqués dans la foulée d'une touche. Les essais de Taumoepeau (42e) et Combezou (79e) sont eux la conclusion des largesses défensives de l'adversaire. Le staff isérois est venu à Pierre-Antoine avec une équipe remaniée, laissant notamment sa charnière titulaire au repos. Il en a payé le prix fort.

La mêlée grenobloise est vraiment inquiétante. Pas possible de lutter pour le maintien avec une rampe de lancement si friable #COFCG

— Wilfried Templier (@WilTemplier) September 18, 2016

... et cela aurait pu être bien pire

Le plus inquiétant pour les partenaires de David Mélé est que le score aurait pu être bien plus lourd encore. Au pied, Gilles Bosch a concrétisé les trois opportunités qu'il a eues de scorer (16e, 22e, 30e). Les seuls points des Grenoblois dans cette partie, qui ne se sont pas montrés dangereux après la pause. Côté castrais, Benjamin Urdapilleta n'était pas dans un bon jour au tir au but, avec quatre échecs dont trois dans le premier quart d'heure. Pire, le CO est passé en tout dix fois dans l'en-but adverse, mais Tulou (49e) Smith (67e), et Dupont (71e) se sont vus logiquement refuser leurs essais pour des en-avant dans l'en-but. Si le staff isérois ne resserre pas la vis au plus vite, les valises s'accumuleront rapidement au pied des Alpes.

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