Même démunie, l'UBB a fait le travail

  • Yann Lesgourgues et Ole Avei félicitent Simon Hickey (Bordeaux-Bègles) lors du match face au Stade français - 5 novembre 2016
    Yann Lesgourgues et Ole Avei félicitent Simon Hickey (Bordeaux-Bègles) lors du match face au Stade français - 5 novembre 2016
  • Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français
    Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français
  • Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
    Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
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TOP 14 - Malgré de nombreuses absences, l'UBB a bien négocié la réception du Stade français ce samedi en ouverture de la 10e journée (37-19).

La déception de Castres a bien été digérée du côté de l'UBB. Contrairement à leur dernière réception, contre Brive (27-25), les Girondins n'ont cette fois pas vraiment tremblé malgré une deuxième mi-temps bien moyenne qui les a empêchés d'espérer autre chose que quatre points (37-19). La différence était faite avant la pause grâce à des essais de Chalmers (21e), Maynadier (31e) et Rey (40e) contre une seule réalisation parisienne de Bonneval (8e). Malgré une belle réaction, le Stade français repart bredouille de Chaban-Delmas tandis que l'UBB vient taper aux portes du podium.

Plombée par ses entames, l'UBB a dû abandonner le bonus

En Gironde depuis 2010, Julien Rey connaît parfaitement son équipe et savait déjà qu'il ne pouvait pas s'enflammer à la mi-temps malgré le score flatteur de 27-7 : Souvent, on arrive pas prendre ce bonus offensif même quand on le tient, on va donc essayer d'être plus tactique et de fermer un peu le jeu dans notre zone de marque pour laisser peu de points au Stade français déclarait-il à la pause au micro de Canal+ Sport.

Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français
Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français

Échaudés par dix premières minutes d'absence sanctionnées par un essai de l'ouvreur par intérim Hugo Bonneval (8e), ses partenaires auraient dû entendre le discours de leur centre. Manqué ! Peu agressive, la défense girondine a laissé à Sinzelle (46e) et Waisea (49e) le loisir de marquer et de rendre une fin de match bien moins aisée qu'elle aurait pu l'être pour l'UBB.

Le Stade français n'a pas baissé les bras

Le mérite revient aussi aux Stadistes, qui ont refusé de lâcher malgré autant de vents contraires. Avec un ouvreur expérimental, un entraîneur adjoint aussi, en la personne de Raphaël Lakafia, casque et oreillette vissés sur la tête tout le match, pas de buteur confirmé (onze points laissés en route au pied) et la bagatelle de quatorze points encaissés des suites d'une infériorité numérique (19e), tout ça en conclusion d'une semaine très agitée, les Parisiens avaient largement de quoi dégoupiller.

Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016

Leur réaction est louable, impulsée aussi par un très bon Will Genia, mais elle ne leur rapporte rien si ce n'est un peu baume au cœur. Au contraire des Bordelo-Béglais qui, sans dominer leur sujet, ont quand même retrouvé le chemin du succès avec presque quarante points marqués. Cela leur suffira.

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