Bordeaux-Bègles : Pour Ibanez, il y a du Rives chez Braid

Luke Braid, c'est un gladiateur dans l'arène. Ce qu'il a fait à Castres est exceptionnel mais ce n'est pas que ce week-end, a commenté le manager girondin. Il a gagné en consistance. Il est arrivé d'Auckland la saison dernière avec un potentiel physique amoindri après des commotions cérébrales. Maintenant, la répétition des commotions, vu son engagement sur le terrain, je comprends un peu mieux que ce soit arrivé.

Aujourd'hui, il est mieux préparé physiquement, il a pris une dimension au sein de l'équipe qui n'est pas négligeable, il est indispensable tant qu'il est à ce niveau, a poursuivi Ibanez. L'ancien talonneur international a reconnu que Braid est un joueur assez discret dans la semaine, avec un niveau d'engagement relativement moyen mais quand il s'agit de mettre le maillot, ce n'est plus le même homme. En forme, il est capable de 'matcher' n'importe quel adversaire.

Il est dans un registre tellement particulier qu'il ne laisse pas indifférent et c'est vrai que sur le terrain, à Castres, on aurait même pu basculer quelques années en arrière avec sa chevelure blonde et voir Jean-Pierre Rives sur le terrain. Mais je ne suis pas certain que Luke connaisse Jean-Pierre Rives. Ce serait un honneur pour lui de pouvoir arriver à la cheville de Jean-Pierre Rives, a souri Ibanez, qui aura en charge les Barbarians français contre l'Australie le 24 novembre prochain à Bordeaux.