Chavancy contredit Goze et assure que le Racing 92 n'a jamais souhaité faire grève !

Ça, c'est une sacrée bombe. Dont se serait passé le président de la LNR, Paul Goze. Le centre du Racing 92, Henry Chavancy (28 ans ; 1 sélection), a apporté un démenti formel concernant les menaces de grève de son équipe lors du projet de fusion entre le Stade français et le Racing 92. A aucun moment. Nous étions prêts à affronter le MHR dans l'Herault et la Ligue en a décidé autrement, a déclaré Chavancy dans Midi Olympique.

Le report des matches Castres - Stade français et Montpelier - Racing 92 a semé une incroyable zizanie au sein du rugby français. Et cristallisé un peu plus les relations tendues entre la LNR et la FFR. Paul Goze, qui avait pris la décision de ne pas faire jouer les deux rencontres, s'était justifié en soulignant qu'en parallèle de la grève des joueurs du Stade français, le Racing 92 menaçait d'en faire de même "si le déplacement à Montpellier n'était pas reporté". Apportant ainsi du poids à sa décision et tentant d'apaiser les tensions à son égard.

Des explications de Goze ?

Nul doute que cette petite phrase va en faire réagir plus d'un. A commencer par Bernard Laporte, qui voulait corps et âme que Montpellier et Castres soient déclarés vainqueurs par forfait et que le Stade français ainsi que le Racing 92 perdent deux points au classement. Le MHR et son président Altrad, qui avaient lancé une action en justice, vont eux aussi fulminer. L'homme fort du club héraultais réclame toujours des dommages et intérêts. A noter qu'après intervention du Conseil d'Etat, il a été décidé que les matches étaient bel et bien reportés et disputés la semaine du 17 au 23 avril.

On pensait que le calme allait retomber dans le rugby hexagonal. C'est désormais moins sûr. Certains vont probablement demander à Paul Goze de s'expliquer. Car Henry Chavancy n'avait aucun intérêt à remettre de l'huile sur le feu avec une telle déclaration...

L'édition de ce vendredi de Midi Olympique est accessible ici