Dos au mur, l'Aviron promet qu'il ne "baisse pas les bras" dans la course au maintien

  • Willie Du Plessis (Bayonne)
    Willie Du Plessis (Bayonne)
  • Julien Jané (Bayonne) face à Castres - 27 août 2016
    Julien Jané (Bayonne) face à Castres - 27 août 2016
  • Baptiste Chouzenoux (Bayonne) - août 2016
    Baptiste Chouzenoux (Bayonne) - août 2016
  • Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
    Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
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TOP 14 - Même s'ils ont conscience que le maintien sera très dur à aller chercher, les Bayonnais promettent qu'ils n'ont pas encore renoncé et ils comptent le prouver.

Depuis la défaite à Castres lors de la dernière journée (47-18), les dirigeants de l'Aviron bayonnais, son président Francis Salagoïty en tête, ne croient plus vraiment au maintien. Désormais, le club évoque plus facilement la construction d'un projet repassant par la case Pro D2 qu'une quelconque ambition pour la saison en cours. Avant de recevoir Brive (dimanche, 12h30), à onze journées de la fin du championnat avec 12 points de retard sur le premier non relégable, Lyon, quelles sont vraiment les ambitions de l'Aviron bayonnais ?

Jané : "On est dans notre bulle"

Il n'y a personne qui parle de Pro D2 dans le groupe et c'est le plus important. On a envie de se maintenir, affirme Julien Jané. Tous les calculs, les articles, ce que fait le président, on ne fait pas attention. On est dans notre bulle. Bayonne est mathématiquement toujours en course pour le maintien.

Julien Jané (Bayonne) face à Castres - 27 août 2016
Julien Jané (Bayonne) face à Castres - 27 août 2016

Mentalement, ça ne tient plus à grand chose. Sans doute à une victoire contre Brive ce week-end à Jean-Dauger. On n'a pas le choix, souligne Baptiste Chouzenoux. La victoire est impérative. Pour continuer à espérer un exploit en fin de saison. Pour nous aussi. Ça fait un petit moment qu'on ne gagne plus et pour la vie du groupe, pour tout le monde, on en a besoin. C'est la dernière chance ce week-end.

Chouzenoux : "Mentalement, c'est compliqué"

Beaucoup de monde voyait le club basque en Pro D2 avant même le début du championnat. A onze journées de la fin, Bayonne a déjà un pied et demi à l'échelon inférieur et le troisième ligne bayonnais avoue la difficulté de vivre cette situation. Pour l'instant, les gens ne se sont pas trompés. C'est dur à gérer quand on nous voit en bas. C'est encore plus dur à gérer quand on y est. Les semaines sont compliquées quand on perd. Mentalement, c'est compliqué.

Baptiste Chouzenoux (Bayonne) - août 2016
Baptiste Chouzenoux (Bayonne) - août 2016

Pour se maintenir, l'équipe devra gagner tous ses matchs à la maison, faire au moins un exploit à l'extérieur et espérer quelques faux pas de ses adversaires directs. On comprend bien que derrière une défaite face à Brive ce week-end, il ne restera plus à espérer qu'une intervention divine pour l'Aviron. Même si, mathématiquement, Bayonne pourra toujours et encore entretenir le discours de l'espoir sur fond de chiffres.

Les autres équipes ne croient pas à un relâchement

En dehors de Bayonne, mais toujours dans le Top 14, l'engagement des Bayonnais n'est pas remis en question. Les joueurs sont des professionnels, ils ont besoin de contrat et de se montrer, juge le coach toulonnais Marc Dal Maso. Obligatoirement, ils sont obligés de faire de bons matches. Le championnat n'est pas faussé du tout. Julien Puricelli rappelle que le rugby est un sport de combat où l'envie est au cœur même de la performance.

Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016

Sans envie, rien n'est possible et pour le capitaine lyonnais, et ex-bayonnais, les joueurs bayonnais n'ont pas baissé les bras. Ils rentreront toujours sur le terrain avec une envie de gagner. Ils vont continuer à donner le maximum, à se battre, surtout avec un public qui pousse et qui a toujours été là, poursuit-il. Julien Jané le dit aussi : Il y a un public, une ville, ceux qui travaillent, les bénévoles. Le plus important pour nous, c'est déjà de ne décevoir personne et de bien finir cette saison.

Etcheto : "On ne baisse pas les bras"

L'honneur et la fierté restent encore le meilleur des moteurs pour faire avancer ces Bayonnais bien empêtrés au fond du classement. Dans le groupe de l'Aviron, il n'y en a pas un pour douter de l'état d'esprit. Vincent Etcheto l'assure : L'Aviron, ça englobe aussi le club, les supporters. Je ne parle pas à la place des autres. Je parle au nom de mon staff, en mon nom et j'espère au nom des joueurs. On ne baisse pas les bras. On a envie de montrer autre chose que ce que l'on a montré jusqu'à présent .

L'entraîneur basque s'engage sur les mots, mais il sait que seul le terrain viendra confirmer les intentions. Le révélateur, c'est le match. On peut remplir les agendas, s'entraîner 40 heures par semaine, c'est le match le révélateur, souffle-t-il. Comme le championnat est bien fait, Brive débarque à Bayonne dimanche (12h30). La bande à Godignon a fait de l'envie et de l'état d'esprit collectif, sa marque de fabrique. Plus qu'une histoire de maintien, l'Aviron bayonnais a l'occasion dimanche de lever les doutes qui l'entourent sur ses ambitions et son envie de bien faire.

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