Une partie de la presse néo-zélandaise fusille A. Williams : "Il fait mal à l'héritage All Black"

Par Rugbyrama
  • Ali Williams
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  • Ali Williams et James O'Connor
    Ali Williams et James O'Connor
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TOP 14 - En Nouvelle-Zélande, l'affaire Ali Williams, poursuivi pour "achat de stupéfiants", met le feu aux poudres et une partie de la presse a égratigné l'ancien deuxième ligne des All Blacks. "Il a trainé le prestigieux maillot noir dans la poussière blanche", a écrit un éditorialiste.

"Ali Williams a trainé le prestigieux maillot noir dans la poussière blanche" : l'éditorialiste de l'agence néo-zélandaise Fairfax, repris par de nombreux médias, a sévèrement condamné lundi l'ex-All Black arrêté à Paris en possession de cocaïne, un point de vue que ne partagent cependant pas tous les commentateurs.

"Ce n'est pas juste un stupide gamin plein aux as qui s'éclate devant un club à Paris", appuie Kevin Norquay, la plume de l'agence Fairfax. "C'est Ali Williams, un 2e ligne All Black, 77 capes au compteur et champion du monde en 2011. Il porte la Fougère argentée et il organise le haka". Le joueur du Racing 92 sera convoqué ultérieurement devant le tribunal pour "achat de stupéfiants" dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable) et James O'Connor, l'ailier australien de Toulon arrêté en même temps, s'est vu notifier une amende pour "usage".

Ali Williams et James O'Connor
Ali Williams et James O'Connor

Selon Norquay, c'est son statut d'international qui vaut au joueur de 35 ans, mis à pied ensuite "de manière conservatoire" par son club, d'évoluer aujourd'hui en France. "Son comportement apparemment illégal ne touche pas uniquement Williams ou ses proches comme sa femme et ses jeunes enfants. Il fait également mal à l'héritage All Black", ajoute-t-il.

Le New Zeland Herald défend Williams : "Il n'est coupable de rien..."

Mais cette condamnation n'est pas partagée par tout le monde au pays où le rugby règne en maître. L'un des journalistes vedette du New Zealand Herald a été jusqu'à écrire que Williams n'était "coupable de rien". "Je souhaite bonne chance à Williams et O'Connor, écrit ainsi Chris Rattue dans le New Zealand Herald, pour lequel les deux joueurs sont avant-tout "victimes" de la guerre contre le trafic de drogue. "Leur crime est un crime sans victime. Ils ne sont coupables de rien, quelle que soit l'issue" de l'affaire, insiste-t-il.

Former All Black Ali Williams charged after cocaine arrest https://t.co/OMl3m8YIs8

— nzherald (@nzherald) February 26, 2017

La correspondante de Newstalk en France Catherine Field s'est elle contentée de donner des éléments explicatifs sur le club francilien, sa réputation et sa culture. "Le Racing n'est pas uniquement un club glamour, c'est un club familial et c'est quelque chose qui va vraiment contre l'éthique de ce club particulier. Par dessus tout, il y a toujours beaucoup d'intérêt en France sur ce que réalisent les anciens Blacks", décrit-elle. D'après les premiers éléments de l'enquête, Ali Williams est celui qui a acheté les 2,4 grammes de cocaïne retrouvés par la police. A la différence de O'Connor, il a été contrôlé négatif à la cocaïne.

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