Montpellier, le jour d'après

  • Fulgence Ouedraogo et Benoît Paillaugue (Montpellier) fêtent le titre en Challenge Cup
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  • La joie des joueurs de Montpellier avec leur victoire en Challenge Cup contre les Harlequins - 13 mai 2016
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  • Wiaan Liebenberg, le troisième ligne de Montpellier
    Wiaan Liebenberg, le troisième ligne de Montpellier
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TOP 14 - Jouée et gagnée, la finale de Challenge Cup fait déjà partie du passé pour les MHR. L'avenir se présentera dès samedi sous la forme de la réception de l'Union Bordeaux-Bègles. Le présent, sous celle d'une transition qu'il va rapidement falloir négocier.

Comment gérer le passage du chaud au froid, de l'euphorie d'une finale remportée sur la scène européenne à la routine du Top 14 ? Évidemment, c'est un problème auquel tous les clubs aimeraient être confrontés plus souvent.

Je ne vais pas vous dire que c'est facile, parfois après avoir gagné on peut se retrouver avec de la confiance, voire trop de confiance. Mais je préfère être dans cette situation que dans celle du perdant, car la question aurait alors été de savoir comment remonter le moral des joueurs après une défaite plutôt que comment retrouver la concentration après une victoire, explique Jake White.

La joie des joueurs de Montpellier avec leur victoire en Challenge Cup contre les Harlequins - 13 mai 2016
La joie des joueurs de Montpellier avec leur victoire en Challenge Cup contre les Harlequins - 13 mai 2016

Pas de solution miracle donc. Le titre fêté comme il se doit, d'abord sur une péniche lyonnaise puis pour certains jusque dans les tribunes de Jean-Bouin alors que se déroulait l'étape de Paris Sevens, il faut désormais passer à autre chose. C'est tout ce qu'il y a à dire aux mecs, la compétition est terminée, et il y a une leçon à en tirer. Les Harlequins étaient invaincus, ils ont perdu la finale et sont repartis les mains vides. Ça nous montre qu'on peut faire tout le travail difficile et s'effondrer dans les matches qui comptent pour ne rien gagner en Top 14, prévient l'entraineur.

La saison du MHR ne sera en effet vraiment réussie que si l'aventure est belle en championnat. Idéalement un titre, les demi-finales à minima et avant tout, la réception de Bordeaux-Bègles.

Le MHR assuré de rien

Rien de tel pour se remettre dans le bain qu'un match à pression à domicile. Car selon Thibaut Privat, Montpellier n'est encore à l'abri de rien : C'est une rencontre décisive car il y a une vraie course engagée en Top 14. Toutes les équipes sont dans un mouchoir de poche donc on n'a pas trop le temps de s'arrêter sur le titre. Il faut continuer la marche en-avant et même si on a été dans l'euphorie le temps d'un week-end, on doit rapidement se remettre la tête à l'endroit.

Un capacité sur laquelle subsistent quelques doutes. Pour l'instant je ne sais pas si on a réussi mais on saura ça rapidement, dès le début du match samedi. Il n'y aura que la vérité de ce qu'on y fera, poursuit le deuxième ligne. Et afin de maintenir le cap, ainsi que le rythme, Jake White devrait opter pour une équipe sensiblement similaire à celle qui a triomphé des Harlequins vendredi dernier.

Wiaan Liebenberg, le troisième ligne de Montpellier
Wiaan Liebenberg, le troisième ligne de Montpellier

A ceci près que Benjamin Fall, qui souffre a priori d'une déchirure aux ischio-jambiers, ne sera évidemment pas sur le terrain. Et que certains déçus n'ayant pas pris part à la finale de Challenge Cup pourraient être réintégrés. Au premier rang desquels, Wiaan Liebenberg, qui avoue sans peine avoir vécu une des semaines les plus délicates de sa jeune carrière alors que son équipe préparait son sommet européen.

Le week-end ne fut pas le plus dur. Le pire, ça a été de m'asseoir dans la salle au moment de l'annonce de l'équipe et d'apprendre que je ne jouerais pas la finale. Ensuite, j'ai dû digérer pour voir où je pourrais aider l'équipe dans sa préparation, souffle le jeune flanker. N'ayant rien laissé transparaitre de sa déception, c'est avec un appétit décuplé qu'il abordera ces dernières rencontres de championnat : J'ai encore plus faim qu'avant. Car si une finale m'est passée sous le nez, il en reste une autre à aller chercher et je vais mettre toute mon énergie pour qu'on réussisse. Et si on y parvient, je veux que le staff ne se pose même plus la question de me faire jouer !

En voilà au moins un qui aura la tête à l'endroit samedi. Les autres n'auront qu'à suivre.

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