Malgré le contexte, Toulouse ira au Racing "pour donner du plaisir"

  • La joie des Toulousains - Toulouse-Oyonnax, 21 novembre 2015
    La joie des Toulousains - Toulouse-Oyonnax, 21 novembre 2015
  • Clément Poitrenaud - Stade toulousain-Montpellier, 14 mars 2015
    Clément Poitrenaud - Stade toulousain-Montpellier, 14 mars 2015
  • Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence
    Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence
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TOP 14 - Samedi le Stade toulousain se déplacera à Colombes pour y affronter le Racing 92 (14h45). Le premier match de rugby professionnel à se tenir en région parisienne depuis les terribles attentats du 13 novembre dernier.

Ce devait être une fête. Au Stade de France. Dans une enceinte joyeuse et colorée. Mais des terroristes en ont décidé autrement. Dans une région encore traumatisée, le sport reprendra quand même ses droits, dans le stade Yves-du-Manoir de Colombes où les Racingmen recevront le Stade toulousain. Ce sera le premier match professionnel de rugby en Ile-de-France depuis ce funeste 13 novembre. C’est forcément particulier d’aller à Paris dans ces conditions. Moi, je ne m’habitue pas à voir des militaires partout, reconnaît d’abord Clément Poitrenaud. L’arrière toulousain avoue que les attentats qui ont endeuillé la capitale sont le sujet de conversation principal dans le vestiaire depuis dix jours . Mais il affirme également qu’il n’a pas peur : Non, c’est plus de la peine et de la colère . Et puis comme tous ses coéquipiers, Poitrenaud a parlé de chance d’être sur un terrain et de jouer au rugby.

Clément Poitrenaud - Stade toulousain-Montpellier, 14 mars 2015
Clément Poitrenaud - Stade toulousain-Montpellier, 14 mars 2015

Lamboley: "Il faut continuer à vivre…"

Oui, et même si c’est très dur et que cela va rester longtemps ancré dans nos mémoires, il faut essayer de passer à autre chose, estime aussi Grégory Lamboley. Parisien de naissance, le deuxième ligne a de la famille là-bas et comme eux le font quotidiennement, il faut continuer à vivre. Je n’ai aucune crainte par rapport à ce déplacement, il faut prendre le dessus et continuer d’avancer, martèle-t-il. Un devoir. Une conviction surtout. Partagée par tous. C’est sûr que l’atmosphère est un peu lourde, un peu pesante mais on se doit de se concentrer sur ce que l’on sait faire : jouer au rugby, confirme ainsi Imanol Harinordoquy.

Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence
Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence

Harinordoquy : "Donner un peu de plaisir à ceux qui nous regardent…"

Pour bien se préparer il faudra essayer de faire abstraction du contexte même si c’est un peu compliqué car on ne parle que de ça : ce qui est arrivé et ce qui pourrait arriver mais la vie continue, rajoute l’ex-Biarrot. Et le rugby avec. On a la chance de faire un beau métier, de vivre de notre passion et si on peut donner un peu de joie et de plaisir à ceux qui nous regardent, ça changera un peu du quotidien. Aucune crainte non plus de rallier Paris ? Si on commence à penser à ça, cela peut être partout, tout le temps, et je ne pense pas qu’il puisse y avoir plus de danger à Paris qu’ailleurs, coupe le troisième ligne. Il ne faut pas se laisser absorber par ça. C’est quelque-chose qui nous dépasse. Non, le plus important, c’est de tout mettre en œuvre pour donner une belle image de notre sport, conclut Fickou. Messages reçus…

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