Lacroix, les nouvelles jambes de l’aile rochelaise

L'an passé, en Pro D2 à Albi, Gabriel Lacroix avait inscrit neuf essais. En Top 14, l’ailier en est déjà à un en deux matches. Arrivé à La Rochelle à l’intersaison, l’ailier a en effet marqué le premier essai rochelais dans l'élite cette saison, samedi dernier au Racing 92. Sur une interception, il partait aplatir à la 33e minute. Ma vitesse ? Heureusement que je l’ai…, disait-il quelques jours avant le début du championnat. Si je ne l’avais pas, je ne serai pas là à La Rochelle, ajoutait-il avec réalisme, le même qui le caractérise au moment d’aller marquer.

Une intégration rapide

A même pas 22 ans, le Gersois a rapidement trouvé ses marques en Charente-Maritime. Je n’ai pas l’habitude de voir autant de monde durant les matches, réagissait-il après les premières rencontres amicales. Il y en avait sur les gros matches à Albi mais ça restait rare. A La Rochelle, il y a un très bon public, de l’ambiance. Son changement de club, comment s’est-il passé ? Il y a beaucoup de changements entre Albi et La Rochelle mais on s’y fait vite. Tout est en place ici à La Rochelle pour une intégration rapide, ça se fait naturellement. Et puis, je suis arrivé avec deux autres Albigeois (le pilier Maxime Gau, et l’ailier François Herry, retour de prêt, ndlr). C’est plus facile d’arriver dans une structure avec des gens que l’on connaît qu’avec personne. François, lui, était déjà là. Il m’a montré les coins sympas de la ville et expliqué le fonctionnement du club. Il m’avait vanté les qualités des structures et il ne m’a pas menti...

Après quatre années à Albi où il était arrivé en Crabos en provenance d’Auch, Gabriel Lacroix s’attendait-il à rejoindre dès cette année un club de Top 14 ? J’ai été surpris. Je devais rester à Albi, j’avais tout préparé pour la saison qui arrivait. Ce fut une très bonne surprise. Je n’étais pas au courant que La Rochelle suivait mes performances. Lorsque j’ai reçu cette opportunité, je n’ai pas réfléchi, c’était une évidence, je ne pouvais pas refuser.

A La Rochelle, Lacroix a retrouvé Xavier Garbajosa, ancien de la maison toulousaine, comme son ex-entraîneur à Albi, Ugo Mola. L’adaptation en a été d’autant plus facilitée. C’est vrai qu’il y a le même style chez Xavier, la même philosophie de travail que j’avais à Albi avec Ugo. Je n’ai pas trouvé beaucoup de changements, il y a le même discours. Parmi les choses qui n’ont pas bougé, il y a encore ces couleurs Jaune et Noir. Oui, je vais pouvoir garder mon casque, termine, malicieux, Gabriel Lacroix.