"Maintenant, c'est l'heure" pour Castres, annonce Urios

La dynamique semble idéale. Presque parfaite pour le Castres olympique. Deux victoires en deux matches dont la dernière à l'extérieur sur la pelouse de Grenoble (28-33). Un succès qui a permis à l'effectif tarnais d'éloigner un concurrent direct mais surtout de revenir dans le groupe tant convoité des six potentiels qualifiés pour les phases finales à cinq journées de la fin de la saison.

Peut-être le meilleur moment pour une formation qui semble désormais avoir trouvé la bonne carburation. L'équipe a patiné pendant longtemps. Pendant un petit moment, il me semblait que l'on n'avançait pas beaucoup. Aujourd'hui, j'ai le sentiment qu'on avance tous les dimanches. Chaque match amène son lot de satisfactions même s'il reste encore pas mal de points à améliorer, révèle Christophe Urios.

Le danger pour nous est peut-être de se dire que nous avons un calendrier un peu plus favorable que les autres (Lamerat)

Parfaitement lancé, tous les feux paraissent être au vert pour le CO d'autant que le calendrier est favorable aux Castrais avec trois réceptions (Pau, La Rochelle et le Stade français) pour seulement deux déplacements (Toulon et Oyonnax).

Le danger pour nous est peut-être de se dire que nous avons un calendrier un peu plus favorable que les autres. C'est ce que nous entendons tous à droite à gauche en ce moment. Cela peut paraitre vrai mais il y a beaucoup de surprises dans le championnat. Le danger pour nous serait de croire que nous avons un avantage sur les autres et de se relâcher, prévient toutefois le centre Rémi Lamerat. Il reste encore cinq matches et il risque d'y avoir des surprises dans tous les sens. Ce n'est pas parce que nous avons gagné un match à Grenoble que nous sommes qualifiés.

Il y a du danger partout. Il y en a autour de moi, derrière moi, poursuit le manager tarnais dans un premier temps en plaisantant devant les journalistes avant de compléter : Il n'y a pas de matches faciles. Tous les week-ends sont des rendez-vous importants. Le match de Pau est très important mais comme l'étaient ceux de Grenoble ou du Stade toulousain. La plus grosse connerie serait de manquer de respect à Pau et de penser que l'on va rester dans les six. Il faut continuer à gagner les matches.

Car pour l'instant, la place du Castres olympique (6e, 53 points) intercalé entre le Stade toulousain (5e, 57 points) et l'UBB (7e, 53 points) reste fragile.

Urios: "La meilleure partie de la saison"

Et il y a seulement deux places pour trois (voire même cinq ou six) équipes prétendantes. Castres doit donc poursuivre ses efforts et garder le rythme dans cette fin de championnat pour s'inviter au bal des prétendants. On voulait être à la bagarre pour le Top 6. On y est. C'est maintenant la meilleure partie de la saison. On a des matches importants à venir avec trois rencontres à la maison. Ce sont des supers matches à disputer. On n'a pas de questions à se poser. Maintenant, c'est l'heure, il faut y aller, explique Christophe Urios.

Mais sans brûler les étapes, complète le manager castrais : Pour l'instant, le débat se limite juste à savoir comment nous allons faire pour battre Pau. C'est cela qui m'intéresse. Ce qui serait dommage, ce serait de ne pas battre Pau. Vraiment dommage...