L’"Oyomen Factory", l’outil qui doit permettre à l'USO de passer un nouveau cap

  • Le projet de l'Oyomen Factory
    Le projet de l'Oyomen Factory
  • La pause de la première pierre de l'Oyomen Factory - 29 octobre 2015
    La pause de la première pierre de l'Oyomen Factory - 29 octobre 2015
  • Thierry Emin (Oyonnax)
    Thierry Emin (Oyonnax)
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TOP 14 - À la fin de la saison 2015-2016, l’USO pourra compter sur un tout nouveau complexe qui abritera le siège des sections professionnelle et amateure mais également tout un espace dédié à l’entrainement des joueurs avec notamment un terrain en synthétique couvert attendu dès janvier 2016. Présentation du projet.

L’US Oyonnax vit une mutation rapide depuis sa montée en Top 14 en 2013 et, petit à petit, elle se structure pour rivaliser également au niveau des infrastructures. Si son stade Charles-Mathon est aujourd’hui un bien bel écrin digne du haut niveau, son centre d’entrainement et son siège ne pouvaient pas en dire autant mais les choses changent.

Des infrastructures parmi les plus modernes du rugby français

C’est jeudi 29 octobre que la première pierre de l’"Oyomen Factory" a été posée et à l’image de l’USO, l’ascension sera rapide. Dans neuf mois, ce projet situé à proximité directe de l’actuel centre d’entrainement accouchera d’un centre ultramoderne pensé en quatre espaces. Partons d’abord de l’administratif puisqu’un premier bâtiment accueillera le personnel, réunissant sur un même lieu la SASP et l’association.

La pause de la première pierre de l'Oyomen Factory - 29 octobre 2015
La pause de la première pierre de l'Oyomen Factory - 29 octobre 2015

Le second a été baptisé "espace détente" et accueillera la salle de vie des joueurs mais aussi les bureaux du staff sportif, les salles d’analyse vidéo et de projection ainsi que la salle de presse. Il sera possible d’accéder à un troisième bâtiment qui abritera, lui, le vestiaire du groupe professionnel ainsi que tous les aspects liés à la remise en forme, l’athlétisation et à la physiothérapie. Enfin, le terrain synthétique couvert sera identique à celui de Mathon et permettra de travailler dans des conditions idéales toute l’année.

Redonner une place majeure à la formation de jeunes talents

Le parcours du XV de France au Mondial anglais a relancé le débat de la formation et celle-ci se retrouve justement au cœur du projet oyonnaxien. Pas réputé pour être le club le plus pourvoyeur de jeunes talents, l’USO a pris le dossier en main il y a 4 ans. On a besoin de cette vitrine car ce n’est pas toujours facile d’attirer des jeunes en devenir, reconnaît Franck Fucina, co-président de l’association. On est parti d’assez bas et aujourd’hui ce projet arrive dans la continuité du notre, rajoute t-il. Le Haut-Bugey est un territoire géographiquement limité. On sait que l’on n’a pas le potentiel pour alimenter toutes les catégories, reconnait Frédéric Morand, l’autre co-président. Avec les "Oyovalies", on s’entraine avec d’autres clubs, on rencontre dirigeants et éducateurs et l’on est sur une attitude collaborative. Chaque joueur du bassin peut évoluer à son niveau, du plus élevé à l’intermédiaire, pour un échange gagnant-gagnant, assure t-il.

Emin "Être un club référence pour ceux qui pensent que le Top 14 est impossible"

Grâce à des fonds privés, l’USO finance intégralement ce projet "Oyomen Factory" à hauteur de 2 millions d’euros avec la ferme ambition de préparer l’avenir. C’est encore une étape et je pense que l’on va réellement sceller quelque chose afin d’asseoir le club sur son territoire et au niveau du rugby français. On espère être un club référence pour ceux qui pensent que le Top 14 est impossible, ambitionne le président Thierry Emin.

Thierry Emin (Oyonnax)
Thierry Emin (Oyonnax)

Ce dernier voit d’ailleurs plus loin puisque les 2 500m² qui vont être aménagés pourraient être amenés à s’étendre. Le club va se porter acquéreur d’une nouvelle parcelle qui pourrait, à terme, accueillir un véritable centre de formation. Le président s’interroge :Comment peut-on encore mieux accompagner nos élèves de la phase ado vers la phase adulte ? D’autant plus que sans internat dans les collèges de la ville, il est difficile d’attirer des jeunes pousses. L’USO n’en a donc pas terminé avec ses projets.

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