Januarie, l’assurance de l’expérience

  • Enrico Januarie, demi de mêlée de La Rochelle - 16 octobre 2015
    Enrico Januarie, demi de mêlée de La Rochelle - 16 octobre 2015
  • Enrico Januarie (La Rochelle) face à Oyonnax - 7 novembre 2015
    Enrico Januarie (La Rochelle) face à Oyonnax - 7 novembre 2015
  • Januarie sous le maillot des Springboks en 2006
    Januarie sous le maillot des Springboks en 2006
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Enrico Januarie, le demi de mêlée sud-africain de La Rochelle, sera un atout contre Montpellier vendredi (20h45). En raison de son expérience, il est très écouté par ses partenaires et fait du bien aux Maritimes depuis le début du championnat.

À La Rochelle, son oeil avisé et ses réponses ciselées en font un homme écouté. Après quatre ans dans le Rhône, au Lou, l'ancien champion du monde sud-africain Enrico Januarie, 33 ans (1,68 m, 90 kilos), a posé ses valises à La Rochelle, pour les deux prochaines saisons. Le demi de mêlée, qui parle le français aussi vite qu’il peut extirper les ballons des regroupements, ne déçoit pas le manager maritime Patrice Collazo. Titulaire six fois sur les huit premiers matches de championnat (et une entrée en jeu), le champion du monde 2007 pèse sur le groupe, notamment par des affinités avec les gros puisqu’il est toujours fourré avec eux, dixit Collazo. Il est conforme à ce qu’on m’avait dit de lui. C’est un joueur qui aime la pression, il en a besoin.

Enrico Januarie (La Rochelle) face à Oyonnax - 7 novembre 2015
Enrico Januarie (La Rochelle) face à Oyonnax - 7 novembre 2015

Alors que les Rochelais se rendent à Montpellier ce vendredi - où entraîne Jake White, le coach des Springboks champions du monde 2007 - Enrico Januarie veut voir les siens concrétiser leurs efforts. Les Rochelais peinent, en effet, à conclure alors qu'ils font preuve d'un temps de jeu impressionnant dans les 22 mètres adverses depuis plusieurs matches. On ne se concentre pas assez pour marquer l’essai, remarque Januarie. Si on perd le ballon dans la dernière séquence de jeu, à cinq mètres de la ligne d’en but… Le rugby, c’est simple. Si on ne marque pas, on ne marque pas. Je sais que lorsqu’on s’entraîne comme ça (un ballon qui tombe, ndlr), on ne marquera pas en match. Si on marque ici (à l’entraînement, ndlr), on marquera sur le terrain. Contre Bordeaux (défaite 21-16, ndlr), on a eu 3, 4 ou 5 opportunités pour marquer mais on a fait des mauvais choix, des mauvaises passes.

January: "Le rugby c'est simple"

Son expérience, Januarie sait mieux que quiconque qu’elle est bénéfique à son équipe. Moi je suis le mec du milieu du terrain, entre les gros et les trois-quarts. Je donne la direction sur le terrain. C’est toujours important un mec avec beaucoup d’expérience, pour toute l’équipe.

Januarie sous le maillot des Springboks en 2006
Januarie sous le maillot des Springboks en 2006

Enfin, il était impossible de ne pas poser de questions sur le dernier Mondial au natif de Hopefield. International jusqu’en 2010 (47 sélections), Januarie a suivi la prestation des Sud-Africains lors de la Coupe du monde. Sa réponse est sans concession. Ils ont perdu tout seuls contre la Nouvelle-Zélande en demi-finale. Ils perdent deux touches dans les 22 mètres des Blacks. Le rugby, c’est simple. Si on n’est pas précis dans la zone de marque des 22 m, on ne peut pas gagner. Contre Montpellier, vendredi, nul doute que l’ancien Springbok sera attentif à la précision de ses partenaires. La compétition m’anime toujours, termine-t-il. Le Top 14 c’est tous les week-ends un match difficile. C’est toujours compliqué. Si on fait des mauvais choix, on ne prend pas une décision précise, on perd.

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