Et si Grenoble parvenait enfin à vaincre le signe indien à Oyonnax ?

  • Le groupe grenoblois après le match contre La Rochelle
    Le groupe grenoblois après le match contre La Rochelle
  • Fabien Alexandre (Grenoble) face à Oyonnax - janvier 2015
    Fabien Alexandre (Grenoble) face à Oyonnax - janvier 2015
  • Gio Aplon (Grenoble) échappe à Fabien Cibray (Oyonnax) - 3 janvier 2015
    Gio Aplon (Grenoble) échappe à Fabien Cibray (Oyonnax) - 3 janvier 2015
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TOP 14 - Depuis son retour dans l'élite en 2012, le FCG a subi trois revers dans l’Ain dont les deux derniers en encaissant 40 points. Cette année, plusieurs éléments incitent à penser qu’il pourrait s’imposer au stade Charles-Mathon samedi (18h30).

  • Grenoble a enclenché un début de dynamique et repris confiance

Après une passe difficile, le FCG, neuvième, a enchaîné deux succès consécutifs et est revenu à trois points de Castres, septième, qu’il recevra le 16 avril. On a eu une phase un peu dure, on a joué les gros du championnat (défaites contre le Racing 92, Clermont et Toulon, Ndlr), ça a été compliqué, résume le demi d’ouverture Gilles Bosch.

On savait que c’était plus notre championnat contre Brive (26-22) et La Rochelle (39-23). C’était important de retrouver la victoire sur ces matches à la maison, c’est chose faite. En plus avec un bonus contre la Rochelle, ça a un peu redonné le sourire à tout le monde, donc c’est bien. Avant de se rendre à Oyonnax samedi, qui ne compte qu’une seule victoire en 2016, Grenoble s’est remis dans la dynamique comme le confirme le troisième ligne Fabien Alexandre.

Fabien Alexandre (Grenoble) face à Oyonnax - janvier 2015
Fabien Alexandre (Grenoble) face à Oyonnax - janvier 2015
  • Le FCG a déjà démontré ses capacités à s’exporter hors de l’Isère

Grenoble a su s’imposer à trois reprises à l’extérieur: à Castres, à Agen et au Stade français. C’est mieux que Toulouse, le sixième, par exemple (2 victoires et 1 nul), même si avec les bonus le Stade toulousain a engrangé plus de points (13 contre 12). Quant à l’USO, elle n’est plus intraitable à domicile cette saison avec plus de revers que de victoires (5 contre 4).

  • Il est capable de marquer beaucoup de points et parfois rapidement

Comme la saison dernière, le club isérois se distingue par ses capacités en attaque, la cinquième du Top 14. Habitué des entames de matches canon en début de saison, il a retrouvé contre La Rochelle sa faculté à marquer beaucoup de points en très peu de temps. Il en a inscrit 17 en six minutes avant la mi-temps, renversant une situation jusque-là délicate (de 3-10 à 20-10). Et à l’instar de Grenoble, Oyonnax est en difficulté pour défendre: 631 points concédés en 19 journées, soit la plus mauvaise défense du championnat.

Gio Aplon (Grenoble) échappe à Fabien Cibray (Oyonnax) - 3 janvier 2015
Gio Aplon (Grenoble) échappe à Fabien Cibray (Oyonnax) - 3 janvier 2015
  • Le synthétique de Mathon devrait bien convenir à son jeu basé sur la vitesse

Pour son jeu fait de vitesse, de déplacements, pour finir par trouver les décalages et les espaces, le terrain synthétique de Mathon, où les rucks sont notamment plus rapides, ne devrait pas être un handicap pour les Grenoblois. Bien au contraire. Ça peut nous favoriser, mais ce n’est pas parce que c’est un synthétique qu’on va commencer à contre-attaquer et jouer de notre camp pour relancer tous les ballons. Il ne faut pas trop s’amuser à ça", prévient Fabien Alexandre.

C’est une équipe très massive devant, nous on a un jeu plus de déplacements. On a des caractéristiques bien différentes. Il faudra bien planter le décor d’entrée et après si on a la possibilité de jouer chez on le fera, ça c’est sûr. Comprendre : être déjà présent dans le combat, sur la conquête et en défense.

  • Grenoble grandit petit à petit et ce n’est plus la même USO cette saison

Contrairement à la saison dernière, les Isérois ne joueront pas leur maintien jusqu’à l’ultime minute de la saison (sauf cataclysme). Ils se sont donné suffisamment de marge pour regarder plus vers le haut que le bas. Du côté d’Oyonnax, après une énorme saison conclue sur un barrage perdu d’un rien à Toulouse, les vides liés aux départs à l’intersaison de joueurs-clés et/ou leaders: Tichit, Lassalle, Lagrange, Figuerola, Urdapilleta, Aguillon, plus André, Paea et Coux notamment, et du staff emmené par Christophe Urios n’ont pas été comblés. Résultat: avec seulement quatre victoires en 19 journées, l’USO est quasiment condamnée à jouer en Pro D2 la saison prochaine.

Pour autant, le FCG ne part pas dans l’Ain la fleur au fusil. C’est une équipe quand même solide. Ils ont eu quelques matches avec un peu de malchance, ça les a mis au fond du seau. Mais on sait que c’est toujours compliqué chez eux, indique Gilles Bosch. C’est une équipe plus ou moins blessée. C’est un derby, c’est toujours un match particulier et compliqué, appuie Fabien Alexandre. Pour les Grenoblois, l’occasion est tout de même belle de réintégrer le top 8 avant leur quart de finale de Challenge Cup contre le Connacht le 9 avril.

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