Mola: "La machine toulousaine n'est pas complètement morte"

Par Rugbyrama
  • Ugo Mola, l'entraîneur en chef de Toulouse
    Ugo Mola, l'entraîneur en chef de Toulouse
  • Ugo Mola, nouvel entraîneur en chef du Stade toulousain - décembre 2012
    Ugo Mola, nouvel entraîneur en chef du Stade toulousain - décembre 2012
  • Ugo Mola, Stade toulousain - décembre 2012
    Ugo Mola, Stade toulousain - décembre 2012
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le nouvel entraîneur en chef de Toulouse, Ugo Mola, a expliqué n'avoir "pas peur" de succéder à Guy Novès à la tête du club aux 19 titres de champion de France. Et pense que le Stade toulousain peut rester un bon moment encore dans le haut de la hiérarchie hexagonale.

Qu'avez-vous ressenti quand on vous a proposé de succéder à Guy Novès?

Ugo MOLA: Plusieurs sentiments se sont mélangés car j'avais amorcé une aventure avec Albi (Pro D2) qui se passait plutôt bien. Maintenant je ressens de l'excitation et l'envie de bien faire. Egoïstement, il y a bien évidemment aussi l'honneur et la fierté de se retrouver dans ce club qui m'a beaucoup apporté en tant qu'homme.

Ressent-on de l'appréhension au moment de relever un tel challenge?

U.M: J'ai l'impression que vous avez plus peur que moi (sourire). Je ne suis ni venu avec une garde rapprochée ni avec des chiens pour me protéger. Il fallait bien que quelqu'un s'en charge et à partir de là, autant que se soit moi (sourire). La nomination tardive de Guy (Novès) n'a pas facilité les choses et si la Fédération française avait un peu anticipé nous aurions forcément eu un peu plus de confort. Les trois dernières années sans titre ajoutent aussi une petite pression supplémentaire et je sais que je vais être observé, scruté, que les habitudes vont amener à être bouleversées mais je n'ai pas peur. Si tu as peur il faut faire autre chose...

Ugo Mola, nouvel entraîneur en chef du Stade toulousain - décembre 2012
Ugo Mola, nouvel entraîneur en chef du Stade toulousain - décembre 2012

Le fait que vous soyez très proche de Novès a-t-il facilité le passage de témoin?

U.M: Ne serait-ce que dans la connaissance du staff c'est une évidence. J'ai pu rencontrer le staff (Jean-Baptiste Elissalde et William Servat, ndlr) avec lui, avec son regard et son prisme. Maintenant je vais pouvoir me faire tranquillement mon propre avis sur les uns et les autres. Ce n'est un secret pour personne que j'ai gardé des liens affectifs avec Guy. Il nous laisse un héritage. Après, au niveau professionnel je ne fonctionne pas forcément comme lui car nous ne sommes pas de la même génération et j'ai une autre expérience que lui.

90 à 95% du fonctionnement de Guy (Novès) sera conservé

Comment comptez-vous faire fructifier cet "héritage"?

U.M: Guy était quand même un extraterrestre dans le paysage du rugby français par cette capacité à durer et à gagner. On va forcément s'appuyer sur ce qu'il savait faire car il n'est pas parti en nous disant juste "Au revoir". Il est parti en nous laissant cet héritage, justement, et 90 à 95% du fonctionnement de Guy sera conservé. On y apportera ensuite notre touche personnelle au fil du temps. Et le temps c'est ce qui nous donnera l'occasion de réussir...

Ugo Mola, Stade toulousain - décembre 2012
Ugo Mola, Stade toulousain - décembre 2012

Dans ce cadre quel sera le rôle de Fabien Pelous, nommé directeur sportif?

U.M: On est très proche rugbystiquement puisque depuis l'âge de 13 ans on était en sélection ensemble et cela a duré jusqu'à la Coupe du monde de 1999. Je le connais très bien et la réciproque est vraie. On va maintenant apprendre à travailler ensemble. Apprendre à diriger un effectif professionnel en ce qui me concerne et une direction sportive pour ce qui lui incombe. On a plein de projets sympas à mener avec toujours la lourde tâche de prendre le pas de Guy Novès dans un premier temps et du Stade toulousain dans un second temps.

Quelles sont vos ambitions ?

U.M: Être capable de se qualifier de façon aussi constante pour la Coupe d'Europe c'est de l'ordre de l'exploit et continuer à faire partie des six meilleures équipes françaises tout en se donnant la possibilité de passer un tour en Coupe d'Europe serait déjà une belle performance. Cette machine à gagner qu'était le Stade toulousain n'est pas complètement morte. A nous de garder ce qui fonctionne et apporter notre touche personnelle, qui sera tout à fait naturelle.

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