Cilliers, un Sud-Africain dans la tempête de Montpellier

  • Le pilier de Montpellier, Patric Cilliers, sous le maillot des Springboks
    Le pilier de Montpellier, Patric Cilliers, sous le maillot des Springboks
Publié le Mis à jour
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Le pilier sud-africain avait signé chez un demi-finaliste du Top 14, il est arrivé dans une équipe en plein doute. Il affiche néanmoins un positivisme à toute épreuve face à l'adversité.

Au-delà des péripéties climatiques, force est d'avouer que le MHR est en ce moment secoué par les éléments. Ceux-là, de source interne, puisque suite à la mauvaise série en cours, l'entraineur des avants Mario Ledesma a décidé de mettre un terme à son aventure au club. Une décision un peu surprenante, dans la mesure où le jeu d'avants était l'atout principal de Montpellier en ce début de saison. Moins étonnante au vu des problèmes relationnels rencontrés par l'Argentin avec certains membres du vestiaire.

Et c'est dans ce contexte, pour le moins particulier, qu'a donc dû débarquer Patric Cilliers, tout juste vainqueur de la Currie Cup avec la Western Province. Un coup de chaud-froid juste bon à vous donner un bon rhume pour tout l'hiver. Voire même à vous faire douter de vos qualités de visionnaire. Mais il en faut bien plus pour déstabiliser le pilier. J'ai malgré tout aimé chaque minute passée ici jusqu'à présent! Evidemment, je ne m'attendais pas à ce contexte, mais c'est aussi ça le rugby. Chaque joueur peut se trouver confronter à ça, ce qui est important c'est comment on y réagit. La situation n'est pas idéale, mais il faut en tirer le maximum, estime-t-il. A l'entendre, on le croirait presque heureux de ces moments délicats!

L'équipe est sur la bonne voie

Un jour au sommet du rugby sud-africain, le lendemain au creux de la vague avec Montpellier, et le grand blond ne semble même pas sourciller. Une attitude qui reflète parfaitement l'état d'esprit injecté en Top14 par les Sudistes, toujours plus prompts à regarder vers des lendemains plus radieux qu'à s'appesantir sur les défaites passées. e crois que l'équipe est sur la bonne voie maintenant, et je dirais même que nous avions tous besoin d'une piqure de rappel. Les entrainements sont très studieux, et l'ambiance reste vraiment positive, décrit l'ancien joueur des Stormers.

Lui qui surfe sur une tout autre dynamique, quand il ne surfe pas sur les vagues de la région de Durban dont il est originaire, souhaite insuffler son optimisme au groupe héraultais: Une équipe ne se construit pas que sur le terrain, il s'agit aussi de la dynamique que l'on crée en dehors. Il faut sacrifier un peu de son temps pour créer du liant. C'est quelque chose que nous avons parfaitement réussi à faire avec la Western Province, et lors des trois dernières semaines, j'ai l'impression que nous nous sommes rapprochés de ça ici. En attendant que passe l'orage, Cilliers voit donc le MHR sur le bon cap.

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