Oublié Clermont, place à l'aventure bordelaise pour Buttin

  • Jean-Marcellin Buttin, sous les couleurs clermontoises (11 avril 2015).
    Jean-Marcellin Buttin, sous les couleurs clermontoises (11 avril 2015).
  • La déception de Buttin après la finale (13 juin 2015).
    La déception de Buttin après la finale (13 juin 2015).
  • Jean-Marcellin Buttin (Clermont) face à Bordeaux-Bègles - Octobre 2014
    Jean-Marcellin Buttin (Clermont) face à Bordeaux-Bègles - Octobre 2014
Publié le Mis à jour
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Il a fini son bail clermontois contre le Stade Français en finale du Top 14, à l'aile, par une défaite, encore une. Depuis Jean-Marcellin Buttin est passé à autre chose, à cette nouvelle vie à l'UBB où il a attaqué dès lundi ldernier a préparation, en avance d'une semaine par rapport à sa feuille de route prévue.

J'étais assez excité par cette reprise, avoue Jean-Marcellin Buttin. J'avais une petite appréhension mais je suis content que le premier pas soit fait. C'est bien d'être avec les mecs, de découvrir un peu l'ambiance et retrouver les deux trois copains que je connaissais déjà comme Sébastien Taofifenua et Yann Lesgourgues qu'il a côtoyés en moins de 20 ans, en attendant Loann Goujon, retenu avec les Bleus pour la préparation à la Coupe du monde.

Ce retour prématuré n'est pas passé inaperçu au sein du staff girondin. J'apprécie la démarche, a même reconnu le manager Raphaël Ibanez. On a besoin de joueurs volontaires, qui anticipent aussi sur les événements, les échéances et qui prennent aussi leurs responsabilités, les devants. Même si je l'ai senti encore un peu réservé, j'espère pouvoir retrouver sur le terrain un Jean-Marcellin Buttin conquérant, un joueur qui a faim, ajoute le technicien. 

Titulaire lors de la finale

Buttin n'a pas perdu son appétit même si les repas ont été moins copieux ces derniers mois du côté de Michelin, avec une concurrence qui a réduit son temps de jeu, lui donnant cet hiver des envies d'ailleurs. Je n'avais jamais connu vraiment une année avec un tel temps de jeu (12 matches joués). Même si les premières années je n'avais pas joué de matches importants ou décisifs, j'avais pas mal de temps de jeu, explique l'arrière international (2 sélections). Du coup, l'année dernière, c'était un peu plus compliqué mais il faut aussi savoir passer par là pour essayer de grandir et rebondir. On apprend de ces saisons-là, estime le natif de Colmar qui n'a cessé de penser à ses copains de Clermont. C'est dur de les laisser, de couper les liens que l'on avait créés depuis six années même si je sais que je les reverrai et que je m'en ferai d'autres ici.

La déception de Buttin après la finale (13 juin 2015).
La déception de Buttin après la finale (13 juin 2015).

Le paradoxe de Buttin, c'est qu'il a vécu les phases finales de l'ASM dans la peau d'un titulaire parce que j'ai eu la chance de ne pas forcément lâcher. Une finale comme récompense ? Je ne sais pas car c’était dans des circonstances un peu particulières. Mais j'étais content de pouvoir partir la-dessus, même si c'est compliqué de jouer à un poste où je n'avais joué que 20 minutes dans l'année. Une finale, il faut essayer de la jouer à fond mais là, je n'avais pas forcément de très bons repères et ce n'était pas un super match pour les trois-quarts, c'est comme ça

Rebondir à l'UBB

Pour lui, tout n'est pas noir dans cet échec. J'espère que ce sera une force car on apprend un peu de tous les matches, de tous les avant-matches, au niveau de l'approche, de la pression, de l'entourage, des médias, les supporters. C'est surtout dans les gros matches que l'on grandit, j'espère que mon expérience pourra servirIl est plutôt même heureux de tourner la page et de se lancer dans une nouvelle aventure, estime Ibanez au sujet de son nouvel arrière. Quand on est dans cet état d'esprit, ça peut avoir un aspect très bénéfique pour l'ensemble du groupe car un changement de club implique une remise en question. J'espère qu'il va s'inscrire dans la dynamique positive que l'on veut lancer

Jean-Marcellin Buttin (Clermont) face à Bordeaux-Bègles - Octobre 2014
Jean-Marcellin Buttin (Clermont) face à Bordeaux-Bègles - Octobre 2014

Le rebond bordelais, cela fait maintenant six mois que Jean-Marcellin y pense, séduit par le discours du président Laurent Marti, l'envie de retrouver du plaisir, rejouer et les objectifs suivront tout simplement et arriver bizuth en même temps que son futur entraîneur Émile Ntamack, un grand nom, tout le monde respecte la carrière qu'il a eue

A la découverte d'une nouvelle ambiance

Autre attrait du projet bordelais, l'ambiance qui y règne (meilleure affluence d'Europe avec plus de 23000 spectateurs de moyenne) avecce stade Chaban-Delmas souvent en folie qui est quasiment plein tous les week-ends. Et là, on s'entraîne à côté du Nouveau Stade (près du Vélodrome, centre d'entraînement estival de l'UBB), j'ai eu la chance de jouer dedans (en demi-finale contre Toulouse), il est magnifique, poursuit-il. C'est une ambiance qui prend dans la région. J'ai la chance d'avoir connu en Auvergne ce qu'est un bon public. Ici, si cela suit, ce sera extraordinaire pour le club avec une saison qui s'annonce quoiqu'il arrive historique, avec quatre matches contre Clermont (2 en Top 14, 2 en Champions Cup) au programme.

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