Notre humeur du week-end : "Ce titre, c’est un peu celui de Parisse"

L’histoire du jour

On ne répètera jamais assez la chance que nous avons de voir évoluer sur les pelouses françaises un joueur comme Sergio Parisse. Une classe tout simplement incomparable. Tout comme moi, vous vous êtes repassés en boucle sa chistera en demi-finale contre Toulon qui envoya Lakafia dans l’en-but du RCT. Un geste magnifique et tout sauf superflu. C’était maîtrisé, sorti au bon moment et surtout beau à voir. Et ces actes-là, ils ne sont réussis que par les grands joueurs.

Car oui, Sergio Parisse fait partie de cette caste-là : celle des grands joueurs. Rarement il nous déçoit. Souvent il nous laisse en admiration. Avec lui, le rugby est un art. Une gestuelle technique bien au-dessus de la moyenne, un rendement tout aussi incroyable qui en font l’un des meilleurs numéro 8 au monde. Et puis, il existe un Stade français avec Parisse, redoutable, et un Stade français sans Parisse, bien plus terne et sans énergie.

Le Stade français, c'est un peu chez lui aussi (au club depuis 2005 !). Malgré une période noire en termes de résultats, jamais il n’a quitté le navire dont il est devenu le capitaine (et pourtant, il en a eu des sollicitations). Lors de la remise des maillots avant la finale face à Clermont, Pierre Rabandan n’a pas hésité à lui rendre hommage pour cela. Tu es peut-être le meilleur numéro 8 du monde et pourtant tu es resté. Sergio, emmènes-les, je n'ai aucun doute. Des mots forts qui résonnent. Ce titre - son second décroché avec le club de la capitale - c’est un peu le sien finalement...

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On a aimé

L’honneur fait à Rabadan. 17 ans au Stade français. Quel exemple de fidélité ! Pierre Rabadan disputait cette année sa dernière saison avec son club de cœur. Samedi, il n’était pas sur la feuille de match. Mais le troisième ligne a été le premier à soulever le bouclier de Brennus (en compagnie de Parisse). Toute l’équipe a tenu à lui faire ce privilège. Un vrai beau geste.

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On n’a pas aimé

Le triste spectacle. La finale du Top 14 est censée être une vitrine de notre sport. Mais ne nous mentons pas : on est vraiment resté sur notre faim. Oui, il y a bien eu un engagement énorme. Mais niveau jeu, ce fut bien terne.

Voir Parra s’effondrer. Je n’ai vraiment rien contre le joueur. Au contraire, je trouve même que c’est un meneur d’hommes hors-pair et un animateur offensif de qualité. Sauf que les deux pénalités qu’il a ratées, pour un buteur de sa trempe, ce n’est pas possible. Surtout en finale...

Juste pour savoir

Qui est réellement le chat noir à Clermont ?

Saint-André va-t-il revoir sa liste pour la Coupe du monde et appeler des Burban, Lakafia ou Bonfils ?

Règlera-t-on un jour le problème des mêlées ?

Le tweet WTF

Pauvre bouclier...

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Trois stats à retenir

5. Comme le nombre de finales de Top 14 perdues par le seul Aurélien Rougerie.

25. Soit le nombre de pénalités sifflées par Pascal Gaüzère sur cette finale. Un chiffre situé dans une moyenne haute et gonflé par l’indiscipline des Clermontois (15). Une des raisons de leur échec.

1997. Jamais aussi peu de points n’avaient été inscrits dans une finale de championnat de France depuis 1997. Toulouse avait battu Bourgoin sur le score de... 12-6.