L’effet White se fait toujours attendre à Montpellier
L'arrivée de Jake White ne semble pas avoir changé le visage de Montpellier, toujours aussi inconstant. Le nul à domicile contre La Rochelle en est la preuve. La course à la qualification en a même pris un sérieux coup dans l'aile.
Jake White, entraîneur champion du monde en 2007, devait être l’homme de la situation. C’est surtout ce qu’espérait le président Mohed Altrad après avoir gentiment écarté Fabien Galthié. Force est de constater que l’électrochoc n’a pas changé grand-chose à la santé des Héraultais. Depuis son arrivée, le Sud-Africain présente un bilan tout juste à l’équilibre avec trois succès pour autant de revers et un match nul. Ce dernier résultat, à domicile contre La Rochelle (15-15), a mis encore en avant la fébrilité criante des Montpelliérains et leur manque de fond de jeu. Bref, pour le changement, on attend toujours.
Dans les travées de l’Altrad Stadium, la colère régnait chez certains joueurs. Il n'y a pas de mots pour qualifier ce match. On s'est fait chier et on a fait chier tout le monde. C'est vraiment frustrant. Je ne sais pas par quel miracle on s'en sort. On ne mérite pas de faire le nul, La Rochelle mérite de gagner, indiquait Benoît Paillague. Le demi de mêlée était rejoint par son capitaine, Fulgence Ouedraogo. La déception règne ce samedi. Je ne sais pas s'il y a un malaise, mais c'est une saison compliquée pour nous. Mentalement, on n'arrive pas à chaque fois à être fort.
Paillaugue: "Si on continue comme ça, on sera vite en vacances"
Le malaise semble profond dans les rangs héraultais. Si Ben Lucas a sauvé les meubles en réussissant la pénalité de l’égalisation après la sirène, la décision de Fulgence Ouedraogo de prendre les trois points a symbolisé un certain aveu de faiblesse. Car ne le cachons pas: le MHR a laissé filer deux points très importants pour son avenir et la course à la qualification. On n'est pas morts, mais c'est compliqué. Il faut qu'il se passe quelque chose sinon on va droit dans le mur, estimait Paillague. Le déplacement à Toulouse samedi prochain, en plein doublon, s’avère capital pour le futur du MHR. Neuvième au classement à l’heure actuelle, il accuse trois longueurs de retard sur le wagon des qualifiables.
Voir Montpellier être absent des phases finales devient une hypothèse de plus en plus crédible. Le calendrier a des airs de véritable enfer avec des déplacements à Toulouse, au Racing, à Brive et au Stade français ainsi qu’une réception ô combien délicate de Clermont. Il reste sept matches. Si on continue comme ça, on sera vite en vacances. Je ne pense pas que la qualification soit morte, mais nous allons devoir faire six victoires sur sept, soufflait Paillaugue. Maintenant, cela s'annonce très, très compliqué. La qualification ? J'ai envie d'y croire, même si je sais que ce sera quasiment mission impossible, rajoutait Ouedraogo. Le MHR a pris un sérieux coup derrière la tête. Et White avec...
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