Le Stade des Alpes, gazon bénit des Grenoblois ?

  • Le Stade des Alpes, terrain porte bonheur pour Grenoble
    Le Stade des Alpes, terrain porte bonheur pour Grenoble
  • Fabien Alexandre et les Grenoblois sonnés
    Fabien Alexandre et les Grenoblois sonnés
Publié le Mis à jour
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Six matches, six victoires. Avant la réception du Stade français ce vendredi soir, Grenoble est invaincu cette saison dans son écrin de 20 000 places. Depuis fin 2011, où il a commencé à y évoluer, le FCG y réussit plutôt très bien. Les joueurs reconnaissent un effet Stade des Alpes. Fabrice Landreau, lui, rappelle que Grenoble s’y est tout de même incliné deux fois en fin de saison dernière.

Choc au sommet dans la capitale des Alpes. Grenoble, 5e, reçoit le Stade français, 3e, à l’occasion de la dernière journée de la phase aller. L’opposition entre les deux dernières équipes encore invaincues cette saison à domicile. Et une nouvelle affiche au Stade des Alpes. C’est un stade qui est très important depuis un petit moment, explique le troisième ligne Fabien Alexandre. On y a joué les grosses affiches en Pro D2 et en Top 14. Cette saison, on y est résident principal. C’est vrai que c’est toujours un peu spécial. C’est un très beau stade avec de l’ambiance, du bruit. Le terrain est superbe. Je pense que les adversaires prennent plaisir à venir y jouer. C’est vrai que ce stade nous a portés chance. On est très content de pouvoir y retourner. Depuis Lyon (le 8 novembre), on n’y a pas rejoué. Ça manque un petit peu.

Le demi d’ouverture Jonathan Wisniewski, arrivé cet été en Isère, approuve quand on lui dit qu’il existe un effet Stade des Alpes avec le soutien du public dans les moments compliqués comme contre Brive et Lyon. Ça joue. Sur les derniers quarts d’heure, ça nous sourit. C’est vrai que d’entendre qu’après notre bonne performance à Toulouse (victoire 25-22), les ventes ont décollé, la ferveur s’est installée, on se dit qu’on est arrivé à créer quelque chose. On a envie de surfer sur cette vague et que ce stade continue à nous porter dans les moments difficiles et qu’on continue à vivre de belles choses jusqu’à la fin de la saison. Fabrice Landreau reconnaît que le public aime venir au Stade des Alpes. Et peut jouer un rôle, mais le directeur sportif du FCG nuance. C’était déjà vrai au stade Lesdiguières et surtout le public se met au diapason de son équipe. Si l’équipe donne bien, le public la récompense, la soutient. Si malheureusement on est un peu attentistes, il est un peu pareil. Plus généralement, Fabrice Landreau ne reprend pas à son compte la formule Stade des Alpes, gazon bénit. La saison dernière, on avait perdu deux fois largement contre le Racing et Montpellier, justifie-t-il.

Fabien Alexandre et les Grenoblois sonnés
Fabien Alexandre et les Grenoblois sonnés

Alexandre : "C’est un très gros challenge pour nous de rester invaincus à domicile"

En tout état de cause, le plus important est la victoire à obtenir contre le Stade français, Stade des Alpes ou pas. Les Grenoblois s’attendent à du lourd contre les Parisiens. Après la Challenge Cup, on repart sur un bloc de quatre matches de Top 14 très important (avec La Rochelle, Oyonnax puis Bordeaux ensuite, Ndlr). On commence par le Stade français qui est devant nous au classement depuis le début. Il appartient aux grosses cylindrées avec l’objectif annoncé de faire partie des six premiers. C’est un très gros challenge pour nous de rester invaincus à domicile, explique Fabien Alexandre.

Le Stade français l’a déjà emporté deux fois à l’extérieur à Béziers contre Castres et à Toulon. Cette équipe va venir avec l’envie de décrocher une troisième victoire à l’extérieur, on est prévenus, indique Jonathan Wisniewski. Pour le FCG, il s’agit aussi de préserver le joker qu’il s’est offert en l’emportant à Ernest-Wallon. Ce serait dommage de le cramer aussi vite après avoir gagné à Toulouse, en convient l’ouvreur. Cette coupure (sans Top 14) nous a un peu freinés dans notre élan, mais on a envie de croire qu’on a bien travaillé pendant ces quinze jours, qu’on en a profité pour avancer. J’espère qu’on va garder cette dynamique. On reste sur quatre victoires (toutes compétitions confondues). On a envie de continuer cette série le plus longtemps possible.

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