Gourdon: "On se retrouve sous pression"

  • Le troisième ligne maritime, Kévin Gourdon
    Le troisième ligne maritime, Kévin Gourdon
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Le troisième ligne Kévin Gourdon, 24 ans, a prolongé avec La Rochelle au début du mois et sera Maritime jusqu’en 2018. Avant la réception de Bayonne, samedi, il fait le point sur l’équipe Jaune et Noir, douzième de Top 14.

Après une semaine de vacances, vous êtes partis quatre jours en stage sur l’ile d’Oléron. Quel était le but?

Kévin Gourdon: L’objectif, c’était de se retrouver sur le terrain, après une semaine de vacances. C’était une petite mise au vert. On a fait du rugby mais on a aussi soudé l’effectif avec quelques activités dont un bowling et une visite à une école de rugby non loin d’où nous logions.

Personnellement, vous avez prolongé jusqu’en 2018 au début du mois.

K.G: La Rochelle me fait confiance et c’est réciproque. J’éprouve un sentiment de bien-être dans ce club. La nouvelle tribune montre que La Rochelle est un club ambitieux.

C’est aussi une façon de vous projeter. 2018, c'est loin…

K.G: Le club m’a fait une proposition que j’ai acceptée. C’est vrai que c’est assez rare et ça peut sembler une anomalie dans le rugby moderne.

Uini Atonio a un physique impressionnant. Quand il tend le bras sur un joueur plus petit que lui, c’est souvent spectaculaire et ça peut lui valoir un jaune

Votre équipe est douzième, dans les clous, mais des soucis récurrents empêchent la machine de donner toute sa pleine mesure. C’est parfois frustrant non?

K.G: Le gros point noir, c’est l’indiscipline. C’est récurrent chez nous depuis le début du championnat à Brive. Il y a une accumulation de fautes dont certaines sont évitables. Uini Atonio (pilier droit et capitaine, ndlr) a un physique impressionnant. Quand il tend le bras sur un joueur plus petit que lui, c’est souvent spectaculaire et ça peut lui valoir un jaune (il est suspendu pour Bayonne, après trois cartons jaunes, ndlr). C’est à tout cela que chacun d’entre nous doit faire attention.

Le public rochelais, lui, voudrait de meilleures prestations à l’extérieur…

K.G: C’est compliqué de gagner des matches à l’extérieur. On voit que tous les gros s’y cassent les dents. Il faudra pourtant faire l’effort de ramener des bonus défensifs voire une ou des victoires. C’est nécessaire si l'on veut rester en Top 14.

A chaque fois que l’on sort du cadre, on revient les valises pleines

A Oyonnax, lors de votre dernière sortie pour la onzième journée, vous avez perdu 37 à 9, encaissant cinq essais. Qu’est ce qui a failli?

K.G: Je ne sais pas. On s’était pourtant dit les choses. C’était le dernier match avant la pause, l’occasion de prendre un peu d’air par rapport à la zone rouge. Toutes les conditions étaient réunies pour y faire quelque chose. On laisse en plus le bonus offensif à Oyonnax. Notre touche a été défaillante, la mêlée chahutée. On s’est fait bouffés dans le combat. En allant perdre là-bas, on se retrouve sous pression. On ne peut faire autrement que de prendre les matches les uns après les autres.

Que vous manque-t-il pour franchir cette marche à l'extérieur?

K.G: Ce n’est pas le fait de jouer à l’extérieur mais celui de respecter les plans de jeu. A chaque fois que l’on sort du cadre, on revient les valises pleines. C’est une histoire d’expérience. Le Top 14 demande de grandir très vite.

Une réaction est attendue, contre Bayonne samedi…

K.G: Je l’espère. Même si on était en vacances, personne n’a oublié la défaite contre Oyonnax. On s’est fait mal au casque. Pour continuer à avancer, il ne faut pas reproduire un tel match. On n’a plus le droit de faire de faux-pas à la maison. D’autant plus contre Bayonne, un match capital pour nous face à un concurrent direct au maintien. Nous avons à cœur de faire un gros match devant notre public.

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