Wisniewski: "L'équipe de France ? J'ai envie d'y croire au maximum"

  • Jonathan Wisniewski, l'ouvreur de Grenoble. Février 2015
    Jonathan Wisniewski, l'ouvreur de Grenoble. Février 2015
  • Wisniewski (Grenoble)
    Wisniewski (Grenoble)
  • Jonathan Wisniewski au Racing, avec Maxime Machenaud
    Jonathan Wisniewski au Racing, avec Maxime Machenaud
  • Wisniewski (Grenoble)
    Wisniewski (Grenoble)
  • L'ouvreur de Carcassonne, Gilles Bosch
    L'ouvreur de Carcassonne, Gilles Bosch
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Après l’entraînement de mardi, le demi d’ouverture du FCG Jonathan Wisniewski nous a confié qu’il croyait encore à la sélection, se donnant le plus de chances possible d’être appelé chez les Bleus, son "rêve". Il a évoqué également le match de Grenoble samedi contre le Racing-Metro, son ancien club, le titre de meilleur réalisateur du Top 14 et l’arrivée de Gilles Bosch la saison prochaine.

L’équipe de France

Très performant avec Grenoble, Jonathan Wisniewski avait expliqué à l’automne 2014, lors de plusieurs interviews, qu’il espérait être appelé en équipe de France. Ma frustration, c'est qu'on ne m'a jamais donné ma chance avec les Bleus avait-il déclaré fin septembre au Parisien. Philippe Saint-André dans l’Equipe, quelques jours plus tard, avait fait comprendre que Wisniewski ne faisait pas partie de ses premiers choix à l’ouverture. Est-ce qu’après le début du Tournoi des Six Nations, le sélectionneur tricolore a révisé son jugement? En tout cas, l’ouvreur du FCG, lui, n’a pas abdiqué. A la question "y croyez-vous encore?" Jonathan Wisniewski répond: Bien sûr. Je reste sur la même chose que j’ai dite. Je continue à travailler avec beaucoup d’ambitions et de sérieux. Avec la coupure d’un mois qu’il y a eu, j’ai redoublé d’intensité dans mon travail. J’ai envie de me donner toutes les chances et j’ai envie d’y croire au maximum. Il y a encore beaucoup de choses qui peuvent se passer avant la fin de la saison, je continue à travailler dans mon coin. Quels que soient les performances des numéro 10 en équipe de France et en clubs, je reste focalisé sur mon travail. J’essaie de travailler le plus et le mieux possible pour essayer d’atteindre un rêve.

Wisniewski (Grenoble)
Wisniewski (Grenoble)

Le stage de Grenoble à Nevers du 23 au 26 février

C’était bien d’être dans une autre salle de muscu, sur un autre terrain de rugby et dans un autre cadre. C’était bien de se retrouver un peu. On a essayé de bien équilibrer entre un bon travail sur le terrain et en dehors du terrain. Ça s’est fini par une dernière journée à Magny-Cours. On a vécu quelque chose d’exceptionnel. On a fait des courses d’endurance où on était seuls sur un circuit. En plus, il pleuvait, c’étaient les pires conditions. On a pu voir ce qu’un pilote de course vit au quotidien. Chris Farrell a réussi le meilleur temps, il roulait très, très vite. Impressionnant. J’ai fini troisième. Ce stage était plutôt sympa. Espérons que ces bons moments, on les retrouve sur le terrain.

Le match du FCG contre le Racing-Métro samedi

Je m’attends à un match très physique. Je sais, j’y ai passé six ans. C’est une équipe qui met beaucoup d’engagement dans son jeu, énormément de défi physique, une grosse intensité avec un jeu très direct. Ils ont des joueurs qui le font bien. On sait où on met les pieds, à quoi s’attendre. Ça va être un gros match. A titre personnel, la petite déception est de ne pas retourner à Colombes (le match aura lieu au stade Océane du Havre, ndlr) parce que j’ai passé sept saisons magnifiques là-bas. J’avais envie de retrouver les dirigeants que j’ai connus en entrant dans ce couloir. Après, une fois que le coup d’envoi sera donné, on passe à autre chose, il y a un match à jouer.

Jonathan Wisniewski au Racing, avec Maxime Machenaud
Jonathan Wisniewski au Racing, avec Maxime Machenaud

Le titre de meilleur réalisateur du Top 14

Ce n’est pas quelque chose que je me mets en point de mire. Après, je me dis que si j’en suis là (premier avec 221 points, ndlr), c’est que je tape forcément bien, que je mets des points importants pour Grenoble. Ce qui m’importe, c’est d’essayer de continuer à être le plus décisif possible pour mon équipe, de mettre les pénalités importantes et d’en mettre le maximum. Si à la fin de la saison, je suis meilleur réalisateur, j’en serais très content, mais aujourd’hui ce n’est pas mon objectif. L’objectif est vraiment collectif. C’est une récompense collective d’être meilleur réalisateur aujourd’hui, ça veut dire qu’avec le FCG, on est arrivés à récolter beaucoup de pénalités, de mettre les adversaires à la faute, et le résultat d’un travail quotidien. Je travaille énormément mon jeu au pied. Au-delà du nombre de points, ce qui intéressant, c’est le taux de réussite extrêmement positif cette année, 82 %. C’est plus ça que je regarde que le nombre de points précisément. C’est vraiment une base de travail qui me permet de me jauger par rapport au haut niveau. Quand je m’entraîne, j’essaie de regarder les meilleurs du monde: comme Carter ou Halfpenny. J’essaie de travailler avec des objectifs élevés au quotidien.

Wisniewski (Grenoble)
Wisniewski (Grenoble)

L’arrivée de l’ouvreur Gilles Bosch la saison prochaine

J’avais joué contre lui quand il était à Perpignan à l’époque, c’est un jeune qui avait beaucoup de talent. Après, il y a des choix de coachs qui ne l’ont pas favorisé (il est parti en 2013 à Carcassonne, ndlr). Son arrivée la saison prochaine est une très bonne chose pour lui, pour moi également, parce que la concurrence on en a toujours besoin, ça fait avancer. C’est bien d’avoir un petit jeune (24 ans, ndlr) qui va pousser aux fesses à la rentrée. En plus, dans une équipe, plus il y a de buteurs, mieux c’est. Avoir un nouveau buteur de la qualité de Gilles (actuel meilleur réalisateur de Pro D2 avec l’USC, ndlr) est une très bonne chose. L’émulation n’en sera que plus positive pour le groupe. Au-delà de ça, je vais bientôt avoir 30 ans, j’ai de l’expérience, du vécu, si je peux l’aider à progresser et à améliorer son rugby, qu’en même temps on se tire la bourre en faisant progresser l’équipe, j’en serai que plus content. Ce sera bénéfique pour tous les deux. (Au Racing) Andrew Mehrtens m’a beaucoup aidé sur sa fin de carrière, j’en garde un grand souvenir. Je me suis dit le jour où j’arriverai à 30 ans, si je peux transmettre de la même façon qu’il l’a fait, j’en serai très heureux. C’est avec cet état d’esprit que j’accueillerai Gilles.

L'ouvreur de Carcassonne, Gilles Bosch
L'ouvreur de Carcassonne, Gilles Bosch
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