Quesada: "On fait un match pourri... mais on est champion de France"

  • Gonzalo Quesada (Stade français) et le Bouclier de Brennus - 14 juin 2015
    Gonzalo Quesada (Stade français) et le Bouclier de Brennus - 14 juin 2015
  • La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
    La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Huit ans après son dernier sacre, le Stade français regoûte aux joies d'un Bouclier de Brennus après sa victoire en finale du Top 14 contre Clermont (12-6). Son manager, Gonzalo Quesada, était forcément très heureux au moment de revenir sur ce match très particulier.

Quel est le sentiment à chaud après ce premier sacre du Stade français depuis 2007 ?

Gonzalo QUESADA: Beaucoup de joie, forcément. On a un groupe d'hommes formidable et je fais ce métier pour ça. Quand on a des réactions et des comportements comme on a eu ces dernières semaines, cela me remplit de fierté. Nous avons fait une superbe saison et j'ai une énorme joie de voir ces joueurs et ce staff heureux. Il n'y a vraiment que du bonheur. Avec un maillot et une histoire comme celle du Stade français, cela double la fierté.

Quelle est votre analyse de cette finale ô combien crispante et serrée ?

G.Q: On fait une deuxième mi-temps dégueulasse, un match pourri...mais on est champion de France. C'est tout ce qu'on retient. On a été pris dans l'agressivité que nous a imposée Clermont mais on a su marquer dans les temps forts. On n'a pas maîtrisé le match comme on l'aurait voulu mais ce ne sont que des anecdotes. Cette équipe mérite d'être championne car elle a montré l'état d'esprit qu'il fallait tout au long de la saison.

La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
La joie du président Thomas Savare et du manager Gonzalo Quesada après le titre du Stade français - 14 juin 2015
Je m'étais juré d'être sobre mais quand il (l'arbitre, ndlr) a sifflé, j'ai pété les plombs et j'ai sauté partout

Comment avez-vous vécu la seconde période ?

G.Q: Avec beaucoup d'enthousiasme au début car on avait bien démarré. En alignant la même équipe qu'au barrage, je savais qu'on allait certainement souffrir à la fin. Quand j'ai vu qu'on avait du mal à récupérer des ballons en touche, qu'on subissait un peu dans les impacts, qu'on avait du mal à tenir le ballon et que l'écart était si faible, je me disais qu'on allait finir par craquer à un moment ou un autre. Jusqu'au coup de sifflet final, j'essayais de ne pas trop souffrir. Quand il y a eu cette dernière pénalité, je me suis dit ''peut-être'' et quand Morne a marqué, j'ai fixé M.Gaüzère. Je m'étais juré d'être sobre mais quand il a sifflé, j'ai pété les plombs et j'ai sauté partout.

Avec ce titre, le Stade français marque officiellement son retour dans la cour des grands. Vous serez l'équipe à battre la saison prochaine...

G.Q: Je vais essayer de boire deux-trois bières pour ne penser qu'à ce soir. L'intersaison sera courte, nous allons perdre des joueurs durant la Coupe du monde mais je m'interdis de ne pas savourer le moment présent. Je trouverai de quoi pleurer et me plaindre demain, ne vous inquiétez pas. En attendant, je vous promets que je vais me lâcher !

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