Parra: "Tout n’a pas été parfait mais les sensations sont bonnes"

  • Morgan Parra a fait son retour comme titulaire contre le Munster - 14 décembre 2014
    Morgan Parra a fait son retour comme titulaire contre le Munster - 14 décembre 2014
  • Morgan Parra lors de Clermont-Munster - 14 décembre 2014
    Morgan Parra lors de Clermont-Munster - 14 décembre 2014
Publié le Mis à jour
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Morgan Parra en a enfin fini avec une double blessure (omoplate et cheville) qui l’a éloigné des terrains pendant deux mois. Le demi de mêlée de Clermont veut désormais enchaîner, en gardant le niveau affiché face au Munster dimanche dernier. Face à Castres, mal en point mais toujours dangereux, un adversaire qui rappelle de mauvais souvenirs à Clermont…

Après deux très gros matches de Coupe d’Europe et deux victoires face aux Irlandais du Munster, il faut revenir au championnat. Comment se passe la transition ?

Morgan PARRA: C’est toujours un peu compliqué, mais il faut que l’on arrive à garder face à Castres samedi soir le niveau de jeu que nous avons montré sur ces deux matches de Coupe d’Europe.

Castres a beau être lanterne rouge, c’est un match piège pour vous ?

M.P.: Oui, aujourd’hui ils sont derniers et ont besoin de points, mais je pense qu’ils ne sont pas à leur place. Ils ont un fond de jeu, c’est une équipe qui se connaît par cœur et qui a été championne de France puis finaliste l’année suivante. L’effectif n’a quasiment pas bougé, donc je pense qu’aujourd’hui il leur manque juste un petit déclic pour remonter au classement, et on espère que ça ne se produira pas chez nous…

Cela vous surprend de voir Castres aussi mal en point ?

M.P.: Oui, je sais que pour eux ce doit être dur. Ils cherchent de la motivation, et il n’y a pas mieux que venir jouer à Clermont pour se lâcher et se dire que l’on n’a rien à perdre. Il faut se mettre dans leur peau. Ils vont venir essayer de faire du jeu si le temps le permet, se rassurer en défense et sur leur collectif. Nous ne voulons pas être une victime, donc on doit essayer de conserver le niveau d’exigence de ces dernières semaines, continuer à progresser, et gagner surtout.

La défaite face à eux en match de barrage du Top 14 la saison dernière est-elle toujours dans vos têtes ?

M.P.: Oui, elle l’est. Elle reste parce que l’on s’était fait secouer dans tous les secteurs, tout simplement. A part peut-être les cinq dernières minutes, on n’avait jamais pu maîtriser le match… Que ce soit la conquête, le défi physique, l’attaque ou la défense, on n’a jamais été maître d’aucun secteur ce jour-là. Ils nous avaient pris à notre propre jeu et avaient fait un gros match. Maintenant, on ne peut pas parler de revanche. Notre effectif a changé, eux sont dans la difficulté. Mais dans la tête de ceux qui ont joué ces matchs, le fait d’avoir pris 40 points face aux Saracens (en demi-finale de H Cup) et de ne pas voir le jour contre Castres, c’est sûr que c’est dans un coin de la tête…

Morgan Parra lors de Clermont-Munster - 14 décembre 2014
Morgan Parra lors de Clermont-Munster - 14 décembre 2014
J’ai plaisir à retrouver le terrain, les copains, le stade et tout l’environnement

Justement, pensiez-vous que vous vous remettriez aussi vite de ces gros échecs ?

M.P.: Je ne pensais pas que ça se passerait entre guillemets aussi bien et aussi vite, mais je savais connaissant les joueurs et avec les recrues que nous allions évoluer et grandir. Nous prenons de la confiance et c’est très bien.

Vous êtes sorti à l’heure de jeu lors du match face au Munster dimanche dernier, c’était une demande de votre part ?

M.P.: Non, je n’ai pas demandé à sortir. Il faudrait demander à Franck (Azéma), mais c’est peut-être le fait que je revienne juste de blessure, et je n’avais pas fait non plus énormément de physique avant ce premier match… Mais j’ai pris du plaisir, et maintenant il faut enchaîner. Tout n’a pas été parfait, loin de là, mais les sensations dans le jeu sont bonnes. J’ai plaisir à retrouver le terrain, les copains, le stade et tout l’environnement. Maintenant il faut enchaîner pour avoir encore plus de sérénité à chaque match.

Votre début de saison est gâché par les blessures. Vous reveniez dimanche après deux mois d’absence, mais vous avez peu joué (six titularisations seulement), et semblez avoir pris un peu de retard sur vos concurrents en équipe de France…

M.P.: Ouais, ouais… Si je suis frais en fin de saison, ça me va.

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