Après l’Argentine l’an dernier, Grenoble va prendre une bouffée d’Eire
Ce jeudi, le FCG part en stage en Irlande pour une semaine et demie. Il affrontera vendredi le Connacht à Galway et le 14 août le Munster à Limerick en matchs de préparation. Après l’Amérique du Sud il y a un an, Grenoble a fait le choix de l’Europe cette année.
On connaît le dicton: "les voyages forment la jeunesse". Au FCG, on pourrait un peu l’adapter. Cela pourrait donner par exemple: "les voyages renforcent la cohésion". Du moins, c’est l’un des buts du staff technique grenoblois. Après l’Argentine la saison passée avec deux matchs contre les Pumas, Grenoble va cette saison rester en Europe pour son stage d’avant-saison. Direction l’Irlande du 6 au 15 août pour la délégation iséroise forte de 53 personnes: 40 joueurs et 13 membres du staff.
Grenoble, la petite Irlande
Le FCG fait un petit clin d’œil à ses Irlandais. On est la cinquième province irlandaise depuis que nous avons pas mal d’expatriés. C’est ce qui se dit en Irlande, explique Fabrice Landreau, le directeur sportif. Avec Denis Coulson, Chris Farrell et James Hart côté joueurs, Bernard Jackman, Mike Prendergast côté entraîneurs, plus le team manager Andrew Farley, la Verte Erin est présente en force dans la capitale des Alpes.
Les Irlandais du FCG vont retrouver leur terre. Il va faire beaucoup moins chaud qu’à Grenoble. Les gens me taquinent un peu sur ça, en rigole James Hart, qui dispose aussi de la nationalité française. Pendant l’intersaison, je suis rentré en Irlande. Il a fait un temps agréable. Un temps agréable en Irlande, c’est du soleil avec 18-19 degrés, précise avec le sourire le demi de mêlée.
La pluie pourrait s’inviter durant le séjour des Grenoblois. Cela fait écho à ce que nous disait Bernard Jackman, en forme de boutade la semaine dernière, quand on lui demandait pourquoi le FCG avait décidé d’aller en Irlande. Réponse: Pour trouver un peu de pluie après la canicule de début juillet. Plus sérieusement, Fabrice Landreau détaille les raisons de ce choix. Il y a trois aspects qui comptent: d’abord au niveau rugbystique, il y aura une vraie qualité. On aura deux belles oppositions: le Connacht et le Munster. On va dans le pays référence au niveau européen (vainqueur des deux derniers Tournois des Six Nations, ndlr). Les infrastructures sont top niveau. Deuxième aspect, c’est le développement culturel. C’est important de changer de culture. Cela permet de voir une autre mentalité, une autre approche. Au niveau du staff, on va pouvoir échanger avec les techniciens locaux. Enfin, il y a la dimension intégration de tous les gars. Le fait d’être isolés, loin de nos terres, un peu coupés du monde, ça nous permet d’être plus dans l’intimité et de renforcer la cohésion.
Landreau : "On va savoir si on est dans le vrai ou pas"
Les Grenoblois s’envoleront ce jeudi après-midi pour l’Irlande. Vendredi après-midi (16h15) à Galway, ils disputeront leur première rencontre de préparation face au Connacht. Après les premiers jours à Galway, ils rejoindront Limerick. Ils seront logés à l’université du Munster où ils bénéficieront d’excellentes conditions pour s’entraîner. Ils affronteront la province irlandaise le 14 août avant de regagner la France le lendemain.
Une première délégation a pris la route pour l'Irlande. Le reste du groupe partira en avion jeudi #FCG pic.twitter.com/gCAWNwqY4Q
— FC Grenoble Rugby #FCGSA #AllezFCG (@FCGrugby) August 4, 2015
Avec ces deux matchs, le plus important est de retrouver le rythme du jeu, indique James Hart qui jouera pour la première fois contre un club pro en Irlande. Cela intervient après une prépa un peu plus courte que les autres, où on a essayé de faire beaucoup de choses. L’essentiel maintenant est de retrouver le terrain, les repères avec les joueurs et bien sûr de prendre du plaisir.
L’ouverture du Top 14 le 22 août contre Agen approchant, le staff grenoblois ne procèdera pas à un trop large turnover. Sur les 40 joueurs en Irlande (dont les blessés), seulement 30 joueront. Face au Connacht et au Munster on va savoir si on est dans le vrai ou pas, dixit Landreau. L’année dernière, l’Argentine, ça avait été extrêmement positif. Malgré les larges défaites (21-44 et 22-56, ndlr), on avait su proposer de belles choses. Ça s’était vu sur le début de saison. On espère avoir la même dynamique cette année.
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