Amour, soul, polyvalent, supersonique... voici Alofa Alofa

  • Alofa Alofa, le tube rochelais de l'été
    Alofa Alofa, le tube rochelais de l'été
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L'ailier australien de La Rochelle, Alofa Alofa, fait déjà parler de lui alors qu'il n'est en France que depuis trois semaines. Il a tout pour exploser très vite. Portrait.

Il s'est déjà adapté à La Rochelle

Deux matches, trois essais. Il y a pire comme début pour une recrue. L’ailier australien Alofa Alofa (1,85 m, 95 kilos) n’aura pas manqué sa première à Marcel-Deflandre samedi dernier avec deux essais en seconde mi-temps contre Toulouse. Vif et explosif, il séduit par sa capacité d’adaptation : vainqueur le 2 août du Super XV australien avec les Waratahs, il a débarqué sur les bords de l’Atlantique il y a seulement trois semaines.

Son prénom veut dire... Amour !

De celui que le prénom veut dire "Amour" en samoan (dont les parents sont originaires), on sait qu’il est né en mars 1991 à Auckland en Nouvelle-Zélande avant d’arriver à 4 ans en Australie. Ici commence son histoire avec le rugby. La sienne avec La Rochelle remonte en fait à 2013. L’entraîneur en chef des Maritimes Patrice Collazo raconte : "Je l’avais repéré depuis quelque temps déjà. Il ne jouait pas en Super XV. C’est ainsi qu’il devait venir en octobre 2013 mais cela n’avait pu aboutir…" Alofa choisissant en effet l’offre des Waratahs.

Un finisseur supersonique

Patience aidant, l’Australien de 23 ans a finalement quitté Sydney, où il résidait, pour rejoindre le Stade rochelais. "Ailier supersonique" pour le demi de mêlée Julien Audy – qui sur un coup de pied haut millimétré lui a permis d’inscrire le second essai rochelais -, Alofa devrait régaler les observateurs cette saison selon le staff. L’entraîneur des lignes arrières Fabrice Ribeyrolles le qualifie de "finisseur", notamment sur les décalages. "Je pense que l’on va voir des choses assez phénoménales sur la saison avec lui", annonce Ribeyrolles.

Ailier, centre ou arrière

Patrice Collazo, qui l’a accueilli en personne à son arrivée à La Rochelle, va plus loin dans la description : "Il prend ses marques à vitesse grand V. Je pense qu’il n’est pas à son meilleur niveau. Ce qui m’a marqué chez lui, c’est que malgré les 60 points de Toulon, il a su vite rebondir. Il m’a dit après coup: 'coach, on va y arriver, on a un bon groupe'". Résilient, l’ailier Alofa est aussi doté d’une intéressante polyvalence pour les coaches puisqu’il peut aussi jouer arrière ou centre. Il avait d’ailleurs évolué au poste d’arrière pour son premier match en Super XV avec les Waratahs.

Il aime la soul

En charge de la technique individuelle, Xavier Garbajosa souligne qu’Alofa est "un garçon avec beaucoup d’explosivité". "Fort dans les duels à un contre un, il a de l’appétit et participe au jeu", dit-il encore. S’il a déjà montré son intention d’apprendre le français, il est "bien entouré", par d’autres joueurs du Pacifique. "Il s’est mis dans le moule dès le premier jour, fait encore remarquer l’ancien toulousain. Il a la banane à l’entraînement, il amène sa fougue dans le collectif." Sur ses passions, indique le site Internet de son ancien club des Waratahs, on apprend qu’Alofa Alofa aime la soul. Il serait aussi un bon musicien, pouvant jouer de la guitare, de la basse et du tambour. Les supporters rochelais, eux, lui demandent de continuer à dérouler son récital d’essais…

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