La qualification actée, Paris rêve maintenant des deux premières places

  • Waisale Nayacalevu (Stade français) face à Montpellier - mai 2015
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  • Raphael Lakafia (Stade français) face à Montpellier - mai 2015
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  • Julien Thomas et les Parisiens aimerait accrocher une demi-finale à domicile - avril 2015
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  • Jeff Dubois et Gonzalo Quesada, les entraîneurs du Stade français - novembre 2014
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Publié le Mis à jour
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Installé à la troisième place du classement et assuré de disputer un match de barrage à domicile, le Stade français peut également espérer décrocher une place directe pour les demi-finales. Faut-il encore survivre à l’enfer de Brive en course pour le maintien.

C’est un dilemme auquel bien des équipes aimeraient être confrontées. Il y a tout juste un mois, le Stade français tremblait presque à l’idée de manquer le grand rendez-vous des phases finales. Samedi (16h15), dans l’enfer d’Amédée-Domenech, les Parisiens pourraient pourtant décrocher l’impensable en début de saison: un accessit direct en demi-finale du Top 14 en espérant notamment un faux-pas de Clermont à Montpellier. C’est un match de fin de saison un peu bizarre, reconnaît le demi de mêlée Julien Tomas. On a beaucoup donné pour attendre cet objectif d'être dans les six premiers. On a bataillé jusqu’à l’avant dernière journée pour y accéder réellement.

Mais face aux ambitions du Stade français se dresse la survie de tout un club. On sait que c'est un match à double enjeu, où Brive va jouer son maintien, insiste Tomas. Ce sera un match important pour les deux clubs. On ne s'attendait peut-être pas à ça. On sait que ce sera quelque chose de très dur, mais on a une carte à jouer.

Raphael Lakafia (Stade français) face à Montpellier - mai 2015
Raphael Lakafia (Stade français) face à Montpellier - mai 2015
C’est un match à double enjeu où Brive voudra sauver son club (Julien Tomas)

Une carte dans un jeu briviste pourtant bien périlleux. Toulouse, Oyonnax, l’Union Bordeaux Bègles: trois des six candidats actuels aux phases finales - sans compter le Racing-Métro 92 (7e) et Montpellier (8e) - se sont pris les pieds dans le tapis corrézien. On n'a pas envie d'être médiocres sur le dernier match même si on connaît l’enjeu pour Brive qui voudra sauver son club, souligne Julien Tomas. On sait que Brive manie très bien ses adversaires à domicile. Ce serait la cerise sur le gâteau d'aller gagner là-bas. Mais bon, on ne va pas se poser de questions.

Et avec 24 points pris cette saison à l’extérieur, le Stade français a des arguments à revendre pour contrer la furie des coéquipiers d’Arnaud Méla. On le sait, on l’a vu à la vidéo, Brive s’appuie sur un gros combat devant, prévient le pilier international Rabah Slimani. On va essayer de les contrer là-dessus, dans les rucks et le défi physique. On va y aller sans pression avec peut-être plus d’opportunités de jouer que certains matches à tension.

Julien Thomas et les Parisiens aimerait accrocher une demi-finale à domicile - avril 2015
Julien Thomas et les Parisiens aimerait accrocher une demi-finale à domicile - avril 2015
C’est un match pour se gagner une place en phase finale (Jeff Dubois)

Oui, Paris ira bien en terre coujoux avec des ambitions. Et le retour du capitaine Sergio Parisse, requalifié après avoir purgé un match de suspension pour son carton rouge face au Racing-Metro 92 (19-28), symbolise un peu plus l’espoir de finir aux deux premières places. Derrière ce match où le combat proposé par les Brivistes s’annonce sulfureux, Gonzalo Quesada, Jeff Dubois et Simon Raiwalui disséqueront la moindre absence de leurs joueurs pour préparer l’avenir proche. Je sais très bien que les joueurs seront au rendez-vous, assure Dubois. Mais c’est un match pour se gagner la place pour les phases finales. Ça va dans ce sens et les joueurs le ressentent. Absent de la course au Bouclier de Brennus depuis six ans, le Stade français n’a plus l’intention de perdre son temps.

Jeff Dubois et Gonzalo Quesada, les entraîneurs du Stade français - novembre 2014
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