Les quatre raisons de ne pas rater la 6e journée

  • Le duel entre Alex Tulou et Antoine Burban - Montpellier Stade français - 28 février 2014
    Le duel entre Alex Tulou et Antoine Burban - Montpellier Stade français - 28 février 2014
  • Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
    Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
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Le choc des ambitieux entre Montpellier et le Stade français, les réactions attendues de Castres et Toulouse... Nos raisons de suivre la 6e journée de Top 14.

Castres ne doit pas se laisser décrocher

Lanterne rouge du classement avec seulement six unités engrangées, les Tarnais ne sont pas à la fête en ce moment. D'autant que les joueurs du CO ont déjà encaissé 150 points et quatre revers en cinq journées de Top 14. Ce jeudi, le manager castrais, Matthias Rolland, n'a pas caché sa peine de voir son club malmené: "Je ne peux pas parler au nom de tout le monde mais pour ma part, je me sens humilié. Par rapport à l’image que nous rendons, je me sens mal. […] Le mot est peut-être fort mais je ne sais pas comment on peut le dire autrement. Pour moi, c’est le mot qui convient à la situation. Aujourd’hui, c’est humiliant d’être dernier et de prendre des volées à chaque fois que nous jouons à l’extérieur". Avec déjà trois longueurs de retard sur Brive, le premier non-relégable, Castres est déjà sous pression avant la réception d'Oyonnax.

Montpellier-Stade français, choc des ambitieux

Respectivement quatrièmes et deuxièmes du championnat, Montpelliérains et Parisiens sont à la hauteur de leurs ambitions. Capables d'aller l'emporter chez des concurrents directs au titre (Clermont pour le MHR, Toulon pour le Stade français), les deux équipes ont déjà marqué les esprits au bout de cinq journées. Troisième meilleure défense (93 pts) derrière Clermont (68) et Toulon (92), la muraille héraultaise devrait donner du fil à retordre à Pascal Papé et ses coéquipiers. Mais les Parisiens possèdent un redoutable buteur en la personne de Jules Plisson. A Mayol, il n'a pas craqué durant les dernières minutes, malgré la pression des tribunes.

Toulouse doit montrer un autre visage

Après les paroles, place aux actes serait-on tenté de dire du côté des supporters toulousains. Malgré trois défaites de rang, ce qui n'était pas arrivé depuis 36 ans, les Haut-Garonnais se sont montrés rassurants toute la semaine, balayant d'un revers de main l'idée d'une quelconque crise dans la maison stadiste. Plusieurs cadres ont repris l'entraînement (Harnordoquy, Clerc, McAlister, Matanavou, Kakovin, Johnston), ce qui devrait considérablement changer la donne. Mais à Colombes, c'est tout de même un défi de taille qui attend Guy Novès et ses hommes face au Racing et son armada. Déjà réputés pour leur pack d'avants, les Franciliens ont prouvé qu'ils étaient capables également de faire la différence avec leurs trois-quarts à l'image de l'exploit de Brice Dulin contre Lyon ou des courses folles de Marc Andreu, fringant depuis retour à la compétition. Sans oublier Johan Goosen, l'homme qui claquait des drops de plus de cinquante mètres.

Brive: après Toulouse, Toulon ?

Douzièmes et premiers non-relégables, les Corréziens n'ont pas réussi le même départ canon comme ils avaient pu le faire l'an passé. Trop indisciplinés et sanctionnés à onze reprises, les hommes de Nicolas Godignon pèchent clairement dans ce domaine, ce qui les met en grande difficulté. Pourtant, malgré la venue des Toulonnais, champions d'Europe et de France en titre, ils ne comptent pas se poser en victime expiatoire. Conscient de l'ampleur de la tâche qui les attend, Didier Casadeï nous déclarait: "On sait que Toulon, c'est du très lourd et il nous faudra faire un très grand match pour rivaliser". Et après avoir fait tomber Toulouse il y a quelques semaines à Amédée-Domenech, le CABCL pourrait accrocher un nouveau cador à son tableau de chasse. D'autant plus que les Varois accumulent les blessures et ont été mis en difficulté par leurs buteurs la semaine dernière. Dans la lutte pour le maintien, ce succès apparaît crucial pour les Brivistes.

Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
Benito Masilevu (Brive) face à Toulouse
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