Fin de l'hémorragie toulousaine, la manière pas encore au rendez-vous
Contre le Stade français, Toulouse a stoppé sa série noire de cinq revers de rang mais les Toulousains ont été encore approximatifs (22-10). Notre antisèche.
Le jeu : du mieux à Toulouse
A Bayonne, les Toulousains avaient laissé entrevoir du mieux dans leur jeu et leur envie durant les dix premières minutes. Contre le Stade français, Luke McAlister et cie ont de nouveau démontré une certaine révolte face à leur série de cinq défaites consécutives et leur place peu enviable de relégables. En conquête, il a eu du mieux chez les hommes de Guy Novès malgré une première ligne inédite (Baille-Marchand-Tialata). Mais malgré leur volonté, les Haut-Garonnais n’ont pas réussi à concrétiser leurs occasions. La faute à de nombreux ballons perdus en route à cause d'approximations. Bref, pour la manière, il faudra repasser. En face, les Parisiens avaient procédé à du turnover et à quelques exceptions près, ils ont eu du mal à se montrer dangereux. Le spectacle du choc des Stades a été bien loin de ceux vus à Castres, Bordeaux et au Racing plus tôt ce samedi.
Les joueurs : Harinordoquy royal, Kubriashvili et Bosman en difficulté
Débarqué durant l’intersaison de Biarritz, le troisième ligne Imanol Harinordoquy n’aura pas mis longtemps à se faire une place de choix au sein de l’équipe toulousaine. Une nouvelle fois parfait dans les airs et très remuant, il a crevé l’écran et est sorti sous les ovations (méritées) d’Ernest-Wallon. Attendus au tournant, les deux jeunes de la première ligne, Julien Marchand et Cyril Baille ont également tenu bon. Activité remarquable de Patricio Albacete. Mis à part sa passe interceptée qui conduit à l’essai de Sinzelle, Luke McAlister a livré une belle prestation dont notamment une offrande à Fickou. Ce dernier peut aussi être cité dans les bons.
Titularisé à l’ouverture, Meyer Bosman n’a pas été à la fête. Un peu trop brouillon, il n’a pas réussi à inverser la tendance alors que son équipe subissait. Pas de quoi éclipser Jules Plisson remplaçant au coup d’envoi. Face au jeune Baille, le pilier droit Davit Kubriashvili a pas mal souffert en mêlée fermée. Hormis son interception, l’ailier Jérémy Sinzelle n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Mais il a bien senti le coup et a instillé le doute dans les têtes toulousaines durant un instant. Pour son abattage, le deuxième ligne Gerhard Mostert mérite de recevoir des bons points ce samedi soir.
Le tournant qui n’a pas eu lieu : Sinzelle a réveillé Paris... en vain
Auteur d’un essai (48e) en contre après une interception lors d’une passe sauté de McAlister, l’ailier du Stade français, Jérémy Sinzelle, a cru pouvoir relancer son équipe alors menée 15-3 puis donc 15-10 après la transformation de Jérôme Fillol. Mais les Toulousains, au lieu de douter, ont inscrit un essai grâce à Fickou seulement trois minutes plus tard (51e). Et le score n’a plus bougé après.
Le tweet hommage
Sorti sous les ovations du public d'Ernest-Wallon, Imanol Harinordoquy n'a pas laissé les twittos insensibles...
La décla : Laurent Sempéré (talonneur du Stade français)
On a la sensation que l'on pouvait faire mieux. Malheureusement, on a payé notre indiscipline
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