"Depuis le début de la saison, je suis un zombie" - Le top des déclas

  • Mathieu Bastareaud (Toulon)
    Mathieu Bastareaud (Toulon)
  • Christophe Urios, le manager d'Oyonnax, surveille ses joueurs
    Christophe Urios, le manager d'Oyonnax, surveille ses joueurs
Publié le Mis à jour
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Le franc-parler de Godignon, le soulagement d'Ibanez, les regrets de Jacquet, l'émotion de Bastareaud ou la justification de Lacombe... Les phrases marquantes de la 14e journée.

Toby Flood (ouvreur de Toulouse)

Au moment de donner son avis sur cette victoire difficile des Toulousains contre les Racingmen (15-9), l’ouvreur anglais a fait preuve d’une grande lucidité sur la prestation des siens.

Ce ne fut pas très spectaculaire mais avec les conditions qu'il y avait aujourd'hui, on ne pouvait pas faire mieux

Virgile Lacombe (talonneur et capitaine du Racing-Metro)

Voilà une décision qui a laissé pas mal d’observateurs perplexes. Les Franciliens, sûrs de leur fait, ont préféré en fin de match aller en touche plusieurs fois pour tenter de renverser le score alors qu’ils auraient pu décrocher le bonus défensif en tentant des pénalités au pied. Un choix assumé par les joueurs.

Le choix final de prendre la touche a été pris par les leaders et tout le monde tire dans le même sens. Peut-être qu'à long terme, ce point nous coûtera une place au classement mais les acteurs sont sur le terrain

Rodrigo Capo Ortega (deuxième ligne de Castres)

Si les Castrais ont remporté une victoire précieuse contre les Montpelliérains dans la course au maintien (27-9), pas question pour autant de se croire arrivé.

On a fait un petit pas vers notre objectif, le maintien, attention à ne pas s'enflammer

Patrice Collazo (entraîneur de La Rochelle)

A l'image de leur entraîneur, les Rochelais n'ont pas boudé leur plaisir après être venus à bout des Isérois (19-15).

Battre Grenoble, ce n'est pas rien. On s'enlève les barrières

Christophe Urios (manager d'Oyonnax)

Même si ses joueurs sont sortis vainqueurs de leur confrontation face à Bayonne (12-9), le technicien de l'USO, lui, regrettait l'indiscipline des siens et l'adaptation à l'arbitrage de la part de ses joueurs.

On a été beaucoup sanctionné en première période, mais on a fait beaucoup de fautes faciles. On a eu du mal à s'adapter à Monsieur Garces qui est un très très bon arbitre, qui siffle vite. On a peut-être eu le cerveau embrumé par le froid
Christophe Urios, le manager d'Oyonnax, surveille ses joueurs
Christophe Urios, le manager d'Oyonnax, surveille ses joueurs

Fabrice Landreau (manager de Grenoble)

A La Rochelle, les Grenoblois ne sont pas passés loin de faire un coup. De quoi laisser des regrets au manager isérois.

On a su répondre présent mais il nous manque cet instinct de "tueur"

Raphaël Ibanez (manager de Bordeaux-Bègles)

Soulagement de rigueur pour les Bordelo-Béglais qui ont mis fin à leur série de quatre défaites de rang.

C'était le match d'une équipe sous-pression, il ne faut pas se le cacher et se dire les vérités aussi. Quand on enchaine quatre revers consécutifs, il y a une exigence qui vient de la hiérarchie, du président, du club, des supporters...

Nicolas Godignon (entraîneur en chef de Brive)

Connu pour son franc-parler et ses bonnes phrases en zone mixte, le Corrézien a encore bien résumé le sentiment de son groupe au sortir du lourd revers en Gironde (46-10).

Prendre 50 points, ça ne fait jamais plaisir, un bon Doliprane et ce soir au lit pas trop tard et on repart demain

Loïc Jacquet (deuxième ligne de Clermont)

Sur la sirène, les Clermontois ont vu la victoire leur échapper, la faute à un essai de Lynn faisant chavirer le Matmut Stadium de bonheur (16-13). Difficile de cacher la déception dans ce cas-là.

Nous sommes frustrés d'avoir perdu à la dernière seconde. Le bonus défensif n'est pas une consolation. Nous tenions la victoire

Mathieu Bastareaud (centre de Toulon)

Emu aux larmes après le revers de son équipe à Jean-Bouin (30-6), le centre international a eu du mal à cacher son désarroi alors qu'il répondait au micro de nos confrères de Canal +.

Il y a des fois où il faut regarder les choses en face. Depuis le début de la saison, je suis un zombie. Je n’arrive pas à retrouver mon niveau. Il faut savoir dire stop. Je suis arrivé au point de rupture 
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