"Ce qui pourrait nous sauver, ce serait qu'il pleuve des cordes ou qu'il neige" - Le Top des déclas
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TOP 14 - Le fatalisme de Best, l'esprit guerrier de Roumieu, les regrets de Collazo, la satisfaction de Novès ou la colère de Namy. Les phrases marquantes de la 24e journée.
Bernard Laporte (manager de Toulon):
Maintenant on va faire beaucoup tourner à Clermont (pour la 25e journée, ndlr), je mettrai beaucoup de joueurs au repos.
Patrice Collazo (manager de La Rochelle)
Nous avons tenté des choses impossibles comme des passes en tombant au milieu de quatre défenseurs. Nous avons privilégié la note artistique.
Guy Novès (manager général de Toulouse)
On est un peu comme depuis 22 ans, systématiquement là. J'ai senti que les mecs prenaient du plaisir, ils ont fait enfin plaisir à leur public. Le dernier essai est symbolique, c'est quand même la marque de fabrique du Stade toulousain.
Guillaume Namy (ailier de Brive)
Notre copie a été plus que médiocre, on n'a pas été à la hauteur. Même si on prend 70 points ce soir, on a quand même notre avenir en mains et si on gagne à Castres notre maintien est acquis.
Raphaël Ibanez (manager de Bordeaux-Bègles)
Est-ce que le maintien va changer quelque chose ? Ce sont aux joueurs d'avoir faim. On n'est ni candidat, ni prétendant à quoi que ce soit, on est juste dans le travail.
Christophe Urios (manager d'Oyonnax)
Ce point de bonus défensif nous met dans une bonne position, même si je me méfie du derby de vendredi contre Lyon. S'ils peuvent nous gâcher la fête, ils seront là. Ce sera notre quatrième finale, peut-être la plus importante.
François Trinh-Duc (ouvreur de Montpellier)
On a moins la boule au ventre. On ne regarde plus derrière. Le maintien est assuré. On va pouvoir travailler d'une manière plus sereine pour préparer le match au Stade français, qui est un seizième de finale. On ne peut pas se baser sur un tel match pour crier haut et fort que l'on va gagner au Stade français et se qualifier pour les six premières places. Nous devons rester modestes.
Jonathan Best (troisième ligne de Grenoble)
Nos petites erreurs ne pardonnent pas à ce niveau. Finalement, on est à notre place, quand on voit l'écart entre Clermont et nous. Il faudra trouver des ressources pour la semaine prochaine car Toulouse a mis 60 points à Brive ce soir (samedi, ndlr). Ce qui pourrait nous sauver, ce serait qu'il pleuve des cordes ou qu'il neige. Honnêtement, c'est dur pour tout le monde. Quand tu prends 40 points à la maison, il n'y a rien à sauver. Tu rentres au vestiaire et tu baisses la tête.
David Roumieu (talonneur de Bayonne)
On est frustrés, mais on ne va pas pleurer sur notre sort et on va relever la tête. On savait que la saison serait dure jusqu'au bout. [...] Nous avons le couteau sous la gorge. Nous devons revenir du voyage à Bordeaux avec quelque chose. On va y aller en mode combattant.
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