4 raisons de faire du Racing le favori du derby

  • Camille Gérondeau (Racing) face à Jonathan Danty (Stade français) - 2015
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  • Le combat s'annonce énorme en mêlée fermée entre le Stade français et le racing
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  • Le Stade français de Morne Steyn reste sur un lourd revers à Brive - Mai 2015
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  • Derby assez tendu entre le Stade français et le Racing - 11 octobre 2014
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  • Laurent Travers et Laurent Labit ont choisi de rester au Racing
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Cinquième de la phase régulière, comme la saison passée, le Racing-Metro doit jouer son barrage à l'extérieur, sur la pelouse du Stade français. Un club qui l'a battu à l'aller comme au retour en championnat. C'est pourtant dans la peau du favori qu'il se rend à Jean-Bouin. On vous dit pourquoi.

Frustrés à Jean-Bouin, humiliés à Colombes, les Racingmen en feront une question d'orgueil

On ne vous l'apprend pas, le terme de "revanche" est un des leviers les plus utilisés dans le rugby professionnel pour mobiliser les joueurs. Servi souvent à toutes les sauces, il ne manque cette fois pas de piquant pour ce derby francilien. Lors de la première partie de saison, le Racing s'inclinait à Jean-Bouin (23-19) avec le sentiment de s'être fait voler par l'arbitre sud-africain Jaco van Herdeen. Le 10 mai dernier, c'est plus la honte qui prédominait après avoir pris, chez lui, une leçon d'engagement et d'humilité face au voisin parisien réduit à quatorze après vingt minutes de jeu.

Deux cicatrices pas vraiment refermées pour des Ciel et Blanc qui ambitionnaient un barrage à domicile historique avant de retomber brutalement sur terre lors de ce dernier derby. Vendredi, il sera question de fierté, d'honneur et d'orgueil pour les partenaires de Maxime Machenaud. Et une bête blessée est toujours dangereuse.

Le combat s'annonce énorme en mêlée fermée entre le Stade français et le racing
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Même s'il n'a pas donné le match à Brive, le Stade français reste sur un 27-0

Autre facteur de performance déterminant du haut niveau: la dynamique et par extension la confiance qu'elle génère. En cela, le Racing a repris l'avantage sur le fil pour ce derby. Les six essais et la cinquantaine de points inscrit contre Castres lors de la dernière journée (53-10), quand bien même le CO avait déjà un pied et quatre orteils en vacances, sont toujours bons à prendre. Surtout pour une équipe qui restait sur cinq rencontres sans victoire.

Dans le même temps, le Stade français, assuré de recevoir pour le barrage, a choisi de laisser filer quelque peu le match à Brive. Une décision assumée, un peu trop même, puisque les Parisiens sont repartis Fanny de Corrèze (27-0), sans pour autant y avoir envoyé les Espoirs (Papé, Pyle, Burban, Steyn, Ioane ou encore Arias étaient titulaires). En résumé, le Racing reste sur un carton, le Stade français sur une valise.

Le Stade français de Morne Steyn reste sur un lourd revers à Brive - Mai 2015
Le Stade français de Morne Steyn reste sur un lourd revers à Brive - Mai 2015

Sixièmes phases finales d'affilée pour le Racing, la première pour Paris depuis 2009

On a trop souvent pointé le manque d'expérience du club de Jacky Lorenzetti au plus haut niveau pour expliquer ses échecs dans les matchs couperet (Saracens, Toulon), qu'il serait presque malhonnête de ne pas inverser aujourd'hui cet argument en sa faveur. Depuis sa remontée en Top 14 en 2009, le Racing s'est toujours qualifié pour les phases finales. Pour une seule victoire, certes, l'an dernier lors du barrage à Toulouse, mais ces matchs étaient nécessaires pour lui faire le cuir.

Cette saison, les Franciliens ont aussi franchi un cap sur la scène européenne, avec une qualification historique pour les quarts de finale de la Champions Cup. Ce parfum des grands matchs qui comptent, le Stade français ne l'a plus senti depuis 2009. Uniquement du Challenge Européen et des affiches en phase régulière avant de partir au soleil sitôt la vingt-sixième journée de Top 14 terminée. Un manque d'expérience évident qui joue en sa défaveur à l'aube de ce troisième derby de la saison.

Derby assez tendu entre le Stade français et le Racing - 11 octobre 2014
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Labit et Travers ont gagné leurs trois derniers barrages

L'expérience d'un club, c'est aussi celle de son/ses entraîneur(s). C'est dans cette optique que le président du Racing Jacky Lorenzetti à attiré dans ses filets les techniciens champions de France avec Castres en 2013. En deux saisons, les deux Lolo n'ont peut-être pas réussi à mettre en place le jeu le plus attrayant du Top 14, mais les résultats parlent pour eux: deux cinquième place synonyme de barrage, avec celui remporté à Ernest-Wallon l'an dernier en guise de référence.

En chiffres, Labit et Travers ont gagné leurs trois derniers barrages (deux avec Castres, un avec le Racing). Ils savent donc s'y prendre pour aborder cet événement particulier. De cinq ans plus jeune que ses deux confrères, Gonzalo Quesada (41 ans) n'a disputé que deux barrages dans sa carrière de coach. C'était avec...le Racing-Metro, en 2012 et 2013, pour deux défaites. À ce niveau de la compétition, tout se joue sur des petits détails. Ce sont justement ces petits détails qui permettent d'avancer que le favori, vendredi, c'est bien le Racing !

Laurent Travers et Laurent Labit ont choisi de rester au Racing
Laurent Travers et Laurent Labit ont choisi de rester au Racing
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