C'était Noël avant l'heure pour le Stade français

  • Jérôme Fillol, demi de mêlée du Stade français, face à Grenoble - 19 décembre 2014
    Jérôme Fillol, demi de mêlée du Stade français, face à Grenoble - 19 décembre 2014
Publié le Mis à jour
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Supérieur en mêlée fermée et ultra efficace, le Stade français s'est imposé à Grenoble (30-43) et prend provisoirement la tête du championnat. Petit regret pour les Parisiens: la perte à la dernière seconde du bonus offensif. Grenoble, lui, connait son premier revers à domicile cette saison.

C’était l’un des leitmotivs grenoblois cette saison: rester invaincus au Stade des Alpes. Mais l’objectif s’est envolé, ce vendredi soir, en ouverture de la treizième journée du Top 14. La faute à un Stade français appliqué, solide en conquête et maitre du jeu pendant la grande majorité d’une rencontre logiquement remportée (30-43), mais qui a vu lui échapper le bonus offensif dans les dernières secondes. Un Stade français qui chipe provisoirement la première place du classement au RCT avant les rencontres de samedi. Anecdotique ? Peut-être. Mais, hasard du calendrier, les Parisiens retrouveront…Toulon, dimanche prochain (21 heures), en clôture de la quatorzième journée, pour un choc qui s’annonce indécis et alléchant.

C’est en première période que le Stade français est parvenu à poser sa main sur le match, mettant en exergue les carences grenobloises (pire défense du Top 14 avec plus de 30 points encaissés par match en moyenne). Une mêlée dominatrice (six introductions adverses contrariées au total), quelques mouvements intéressants comme celui débouchant sur le premier essai signé Julien Arias (son septième en championnat cette saison), dès le 11e (0-8): les quarante premières minutes étaient à sens unique, avec une deuxième réalisation parisienne, l’œuvre cette fois-ci du revenant Antoine Burban (6-18, 29e).

Zhvania et Nayacalevu, bourreaux du FCG

De la mêlée à ce deuxième essai, un homme causait à lui seul d’énormes soucis au FCG: le pilier gauche géorgien Zurabi Zhvania, passeur décisif pour Burban et impérial dans l’affrontement avec son vis-à-vis Dayna Edwards, sorti dès la 38e minute… A la pause, seul le réalisme au pied de Jonathan Wisniewski (6/6 dans les tirs au but au total) leur permettait de rester dans le match (9-21).

La suite ? Elle fut du même acabit avec une domination parisienne en mêlée, comme en témoigne le cinquième essai du Stade français inscrit par Jonathan Danty (23-43, 72e), seulement interrompue par quelques réactions d’orgueil des Grenoblois (Faure, 53e, Ratini, 67e), qui tentaient peut-être de convaincre leurs supporters de rester jusqu’au bout d’une partie enlevée, comme souvent lors des sorties du FCG cette saison. Avec un doublé, l’ailier parisien Waisale Nayacalevu (43e, 63e) était l’une des autres raisons pour lesquelles il aurait été dommage de manquer cette seconde période, parfois brouillonne, mais très rythmée. A défaut de confirmer leur exploit à Toulouse (victoire 22-25) les Grenoblois ont grillé un joker à domicile. Oubliées, les bonnes intentions défensives entrevues à Ernest-Wallon il y a trois semaines ? Le déplacement à La Rochelle (dimanche prochain à 17 heures) fera figure de session de rattrapage pour les hommes de Fabrice Landreau.

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