Thomas : "Me faire une petite place parmi ces grandes stars"

  • Teddy Thomas a repris l'entraînement sous de nouvelles couleurs, celle du Racing - 16 juillet 2014
    Teddy Thomas a repris l'entraînement sous de nouvelles couleurs, celle du Racing - 16 juillet 2014
  • Teddy Thomas avec ses nouveaux coéquipiers du Racing - 16 juillet 2014
    Teddy Thomas avec ses nouveaux coéquipiers du Racing - 16 juillet 2014
Publié le Mis à jour
Partager :

Né à Biarritz, où il a toujours vécu, Teddy Thomas a choisi de faire le grand saut cet été en signant au Racing-Metro. Grand espoir du rugby français, le jeune ailier (20 ans) entend confirmer avec les Ciel et Blanc tout le potentiel entrevu la saison passée avec le Biarritz olympique.

Ce déménagement dans la région parisienne marque un sacré changement pour vous, l’enfant de Biarritz…

Teddy THOMAS : C’est la première fois que je quitte le cocon familial, je n’ai toujours vécu que sur Biarritz. Je venais parfois en région parisienne pendant mes vacances car ma famille en est originaire. Je ne suis donc pas tout à fait parti dans l’inconnu. Mon adaptation s’est très bien passée dès le début avec mes camarades du Racing et je suis très content d’avoir signé ici.

Qu’est-ce qui vous a convaincu de signer au Racing-Metro ?

T.T. : J’avais envie de changement. Ce n’est pas du tout lié au fait que Biarritz soit descendu en Pro D2 même si, quand on reçoit des propositions de grands clubs de Top 14 comme le Racing, ça fait toujours un peu cogiter. Je voulais vraiment changer d’air, repartir à zéro et voir de mes propres yeux comment cela se passait ailleurs.

C'est aussi un peu un retour aux sources puisque votre famille a vécu en région parisienne…

T.T. : Mes grands-parents sont issus de la région parisienne, ma mère est aussi née là-bas. Ils ont eu un coup de cœur pour le pays basque alors que ma mère était enceinte, du coup elle m’a fait naître à Biarritz.

Quitter Biarritz dans de telles conditions, ça fait mal

La descente du BO, votre club de toujours, en Pro D2, est-elle digérée ou est-ce encore une plaie ouverte ?

T.T. : C’est difficile car j’ai toujours évolué dans ce club, j’y ai fait toutes mes classes. Le quitter dans de telles conditions, ça fait mal. J’aurais vraiment aimé revenir à Aguilera et jouer contre des copains à moi à l’occasion d’un Biarritz-Racing. Devant ma mère et mon grand-père, qui sont toujours au stade, cela aurait été énorme et merveilleux pour moi ! Malheureusement, cela ne pourra pas se faire cette année, mais j’espère que le BO remontera le plus rapidement possible.

La pluie, les gens pas toujours très sympa...vous commencez à vous y faire ?

T.T. : On n’a pas la même vie que les Parisiens ! Ce n’est pas métro-boulot-dodo comme on dit. On est pas mal pris par nos entraînements, on a moins le temps de voir la "civilisation parisienne" on va dire, donc ça va. Et je n’ai pas encore été confronté à la pluie parisienne !

Vous êtes encore très jeune. Signer au Racing-Metro, demi-finaliste du dernier championnat, c’est aussi l’occasion pour vous de franchir un palier et pourquoi pas viser à terme une sélection…

T.T. : Exactement. Personnellement, cela ne peut que me faire avancer. Venir dans ce club, avec les pointures qu’il y a…c’est vraiment extraordinaire de pouvoir évoluer aux côtés de pointures comme Jamie Roberts, Mike Phillips ou Juan Imhoff, c’est réellement une chance qui m’est donnée. Après, l’équipe de France, comme tout jeune Français qui évolue en Top 14, j’y pense un petit peu. C’est normal pour un compétiteur. Mais y penser maintenant serait un peu prématuré. Je viens de quitter un club avec qui j’ai eu une longue histoire. J’arrive dans un environnement qui est tout nouveau pour moi. Je préfère donc me focaliser dans l’immédiat sur ma vie de club que sur l’équipe de France. On verra plus tard, chaque chose en son temps.

L'équipe de France, comme tout jeune Français qui évolue en Top 14, j'y pense un petit peu...

Vous remplacez Benjamin Fall au poste d'ailier. Lui aussi a explosé tôt, lui aussi est né dans le Sud-Ouest et votre profil est très ressemblant au sien…

T.T. : C’est vrai qu’on me dit souvent, surtout les journalistes, que Ben et moi, nous sommes un peu pareils. Il est un peu plus grand, plus costaud et il a quelques matchs derrière lui que je n’ai pas encore. Mais il est vrai qu’on se ressemble. Nous avons en plus de très bonnes relations. On s’échange des messages régulièrement et il me donne des conseils sur certaines choses. Il est pour ma part un modèle à suivre.

Quels sont vos objectifs personnels avec le Racing cette saison ?

T.T. : Je veux enchaîner le plus de matchs possible et essayer, dès cette année, de me faire une petite place parmi ces grandes stars. Je vais travailler, notamment mon jeu en défense qui pèche encore un peu et plus généralement mes points faibles.

Pour la première fois de votre jeune carrière, vous n’aurez pas la tentation d’aller faire un tour aux fêtes de Bayonne en pleine préparation physique. Est-ce un mal ou un bien ?

T.T. : C’est un bien ! Je me consacre pleinement à cette préparation physique pour pouvoir être au meilleur niveau quand le championnat débutera. Donc non, je ne pense pas aux fêtes de Bayonne ou autre. Je suis très bien ici, je découvre cette belle région avec ma copine donc tout va bien.

Teddy Thomas avec ses nouveaux coéquipiers du Racing - 16 juillet 2014
Teddy Thomas avec ses nouveaux coéquipiers du Racing - 16 juillet 2014
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?