Le MHR s'oxygène

Par Julian Vicente
  • Alex TULOU - 05.10.2013 - Montpellier / Oyonnax - 9eme Journee du Top 14
    Alex TULOU - 05.10.2013 - Montpellier / Oyonnax - 9eme Journee du Top 14
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Alors que le Top14 fait relâche, les Montpelliérains sont allés prendre l'air du côté de Tignes. L'occasion pour le groupe de se créer un passé et d'écrire son histoire hors des pages de la compétition.

Le rugby, c'est avant tout l'histoire d'une bande de copains. Quel que soit le niveau, cette affirmation fait figure d'axiome. De la plus obscure des joutes universitaires, au firmament des compétitions internationales, cette vérité n'est jamais remise en cause. Dans une discipline où l'affrontement est inévitable, où chaque centimètre d'avancée se paye, la solidarité est loi. "Pour créer des liens, il faut générer du danger", explique Daniel Herrero dans une vidéo bien connue des amateurs de ce sport. Et le MHR n'est pas étranger aux méandres capricieux du Top14.

Alors certes, les âpres luttes du championnat rapprochent les individus. Mais cela est-il suffisant? "Il faut se créer des souvenirs en dehors du rugby", explique pour sa part Alex Tulou. Ainsi, les Cistes sont partis, comme ils l'avaient fait la saison passée, en stage à Tignes pour trois jours. L'occasion pour eux de se découvrir un peu plus. "La première soirée, chaque joueur a dû faire découvrir au groupe une spécialité de son pays ou de sa région. C'est le genre de chose qui permet d'en apprendre plus sur ses coéquipiers", explique le numéro 8. Mais aussi, de partager plus que de la sueur aux entrainements. Il poursuit: "L'histoire d'un groupe doit venir d'autre chose que du terrain. C'était important pour nous de briser le cycle de la routine."

Une équipe en devenir

Le sujet a été suffisamment traité, inutile d'en rajouter: l'effectif héraultais n'est au grand complet que depuis peu. Et sa cohésion a été rapidement mise à l'épreuve. De matchs cruciaux en championnat, aux sommets d'intensité de la H Cup, les Montpelliérains n'ont eu de choix que de faire front, avec les moyens du moment. Ils accueillent donc cette courte trêve avec plaisir. "C'était le bon moment pour nous de nous regrouper. Cette retraite va nous permettre de recréer de l'envie pour le reste de la saison", estime le Néo-Zélandais. Certainement plus à l'aise sur le pré que sur les pistes, où il avoue sans peine avoir dégusté la neige à de nombreuses reprises pour son premier essai sur des skis, le troisième ligne semble déjà posséder le recul des plus anciens.

Les Jeux de Sotchi ne sont donc pas encore à l'ordre du jour pour le Kiwi ! "Ce stage était plus l'occasion de passer du temps ensemble que de se livrer à des activités. Nous avions besoin de passer des moments ensemble, que ce soit en petits groupes ou en équipe. Ca permet de briser la glace pour les nouveaux, d'apprendre d'où ils viennent, qui ils sont", détaille-t-il. Armé de ces souvenirs, et de sa courte expérience du terrain, l'effectif montpelliérain se replongera la semaine prochaine dans le vif du sujet. Avec un déplacement à Toulouse qui ne pourra que souder un peu plus ce collectif en construction.

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