Labit accepte sa suspension mais ne mâche pas ses mots

  • Laurent Labit, l'entraîneur des trois-quarts du Racing
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Publié le Mis à jour
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Suspendu dix semaines par la LNR pour "Comportement(s) répréhensible(s) sur le banc de touche" lors du barrage Toulouse-Racing-Metro, Laurent Labit ne fera pas appel de la sanction. Une sentence que le coentraîneur francilien assume totalement.

Laurent Labit n'est pas vraiment du genre à avoir sa langue dans sa poche, que ce soit sur ou en dehors des pelouses. Un franc parler qui lui a joué des tours par le passé, et qui lui en jouent encore aujourd'hui puisque l'ancien Castrais sera privé de terrain au début de la saison prochaine pour une durée de dix semaines. Une sanction qui fait suite au rapport des arbitres assistants rendu après le barrage Toulouse-Racing remporté par les Ciel et Blanc (16-21), où Laurent Labit leur avait reproché avec trop d'insistance une faute à retardement non signalée sur Jonathan Sexton.

"Je respecte la sanction mais j'assume totalement ce qu'il s'est passé. Ce n'était pas contre monsieur Garcès, qui a fait un très bon arbitrage, mais contre ses assistants. On me met dix semaines parce qu'un mec n'a pas signalé une agression que tout le monde a vu. Durant toute la fin de la saison, nous avons subi des placages à retardement, notamment sur Jonny Sexton. Si les arbitres ne font pas le boulot en protégeant les joueurs, je suis obligé de les protéger moi. C'est ce que j'ai fait à Toulouse".

Il est plus facile de sanctionner Laurent Labit que d'autres qui se comportent exactement de la même manière 

Dans son barème de sanctions, la Commission de Discipline de la Ligue a fixé à huit le nombre minimum de semaines pour répondre à ce qu'elle définit comme "Comportement(s) répréhensible(s) sur le banc de touche". Le coentraîneur francilien, qui n'en n'est pas à son premier tirage d'oreille, a eu le droit à du rab, tandis que son adjoint Ronan O'Gara n'a pris qu'un match ferme. "Ronan arrive chez nous, c'est sa première citation donc c'est une sanction pour le principe. Pour moi, ils tiennent comptent du fait que ça fait dix ans que j'entraîne et que j'en suis à ma huitième citation. Comme je l'ai dit à la Commission, le rugby est un sport professionnel, arbitré par des amateurs et jugés par des bénévoles ! Le président Lorenzetti voulait que je fasse appel de la sanction mais je ne le ferai pas. Comme ils veulent faire un exemple avec moi, car il est plus facile de convoquer et sanctionner Laurent Labit que d'autres qui se comportent exactement de la même manière, je ne veux pas qu'ils me mettent douze ou treize semaines en appel  !"

Pas question en revanche de regretter un comportement qu'il estime juste. "La sanction ne me gêne pas sur le principe mais je serai toujours là pour protéger mes joueurs quand les autres ne le font pas. Si cela se reproduit, je referai exactement la même chose car il y a des gestes qu'on ne peut pas accepter sur un terrain". Un carré vert que seul Laurent Travers pourra fouler lors la reprise du championnat en août prochain.

Laurent Labit, entraîneur des trois-quarts du Racing
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