Cette saison, Rouet s'est fait une place à l'Aviron

  • Guillaume Rouet - bayonne Montpellier - 2014
    Guillaume Rouet - bayonne Montpellier - 2014
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Pas épargné par les blessures ces deux dernières saisons, le demi de mêlée de Bayonne, Guillaume Rouet, a enfin réussi à enchaîner cette année.

Guillaume Rouet s’est imposé au poste de demi de mêlée de l’Aviron bayonnais. Samedi dernier lors de la victoire face au Stade français, le numéro neuf de poche des Basques fut l'un des hommes en vue de la rencontre. Ce jour-là, il a ajouté le sens tactique à sa naturelle rapidité d’exécution. "C’est le cas typique du garçon qui prend de la confiance, qui réalise de bonnes choses et qui maintenant sort un peu de sa réserve, de sa timidité dans le jeu, juge Christian Lanta. Il pèse sur la défense malgré son petit gabarit. Il a des pattes, il franchit régulièrement et a une très bonne passe. Samedi, il nous a enfin sorti son jeu au pied, car le reproche fut souvent de mettre les arrières ou le dix en difficulté dans les 22 mètres et ne pas prendre le jeu au pied". "J’enchaîne les matchs depuis quelques temps. Je suis plus en confiance et je tente plus, j’essaie de peser plus sur le jeu. C’est ce que m’ont demandé les coachs aussi. Samedi, ça m’a réussi et c’était très bien", sourit le demi de mêlée.

Un avenir encore incertain...

Guillaume Rouet, c’est vingt feuilles de match cette saison en championnat dont sept comme titulaire. Mike Phillips parti au Racing Métro, il est aujourd’hui passé devant Mathieu Bélie dans la hiérarchie de l’Aviron. Ce n’était pourtant pas gagné en début de saison pour ce pur produit de l’école de rugby de Bayonne. Depuis la saison dernière, Guillaume Rouet a enfin été épargné par les blessures après avoir vécu deux saisons quasiment blanches (genoux). "Il faut du temps pour revenir, rappelle Christian Lanta. C’était d’autant plus difficile pour lui qu’il n’était pas un joueur titulaire à l’époque. Il a fallu qu’il revienne de blessure et qu’il prenne le niveau Top 14. Même si l’année dernière il nous avait fait quelques très bonnes prestations, il était loin du niveau qu’il a fini par acquérir dans ces dernières semaines". "Physiquement, je suis mieux depuis quelques mois, poursuit Guillaume Rouet. Ça se ressent sur mon jeu. Inconsciemment, même si j’avais moins de douleur, je tentais un peu moins. Il y a deux ou trois mois, il y a des choses que je n’aurais pas tentées que je tente maintenant".

International avec l’équipe d’Espagne, Guillaume Rouet s’est fait une place de titulaire en club. Il a saisi à fond la chance que lui avait donnée son club formateur l’an dernier en lui proposant une prolongation d'un an, malgré son temps de jeu réduit. Ce nouveau statut, ne lui a pourtant pas encore permis de signer une prolongation avec Bayonne. A ce jour, il n’est donc pas sûr de poursuivre sa carrière chez lui et devra peut-être comme son grand frère Sébastien (Narbonne, Pro D2), parti ailleurs poursuivre sa carrière de rugbyman professionnel. Guillaume Rouet préfère taper en touche lorsqu’on lui pose la question de son avenir. "Ça ne me trouble pas. Tant que je joue, je suis content. Après Grenoble, on en saura un peu plus", préfère-t-il répondre. Christian Lanta est pour sa part plus clair: "Moi je suis pour le garder oui bien sûr. Ce qui est important pour Bayonne, c’est de garder des garçons comme Rouet, Ugalde, O’Connor, Ollivon, Fuster ou Etrillard. Ils sont 'avironards'. Laisser partir des garçons comme ça serait une hérésie".

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