Faugeron: "Que dire ?"

Par Rugbyrama
  • Faugeron - Biarritz - 4 octobre 2013
    Faugeron - Biarritz - 4 octobre 2013
Publié le Mis à jour
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Didier Faugeron était abattu après la claque reçue par Biarritz à Castres. Nicolas Godignon a lui cru à un incroyable exploit de Brive... Les phrases chocs.

Didier Faugeron (entraîneur de Biarritz): "Un essai après 1 minute 42, 17 à 0 après 17 minutes de jeu. Que dire ?. On a vu la différence entre Castres, sa vitesse de jeu, et nous, qui avons été dépassés. Le premier quart d'heure a été long, très long. Il n'y a pas grand-chose de positif à retirer sur cette partie".

Frédéric Michalak (demi d'ouverture de Toulon): "C'est frustrant de perdre mais il ne faut pas en vouloir aux joueurs, à l'état d'esprit. On voulait surtout se retrouver en défense et on a répondu présent de ce côté-là. Quand en première mi-temps, les Toulousains ne mettaient pas les points au pied, cela nous a rassurés. A 12-0 à la mi-temps à Ernest-Wallon en général c'est plutôt bon signe. Ensuite, on a défendu mais ils reviennent au score et on s'est accroché en défense et on a peut-être trop subi les assauts des Toulousains, qui n'arrivaient pas malgré tout à enchaîner leur jeu. Un turnover dans nos 22 mètres leur a permis de marquer cet essai. C'est dommage".

Jean-Baptiste Elissalde (entraîneur des trois-quarts toulousains): "On s'est senti mal engagé. Quand tu ne scores pas dans des moments forts, souvent cela se retourne contre toi surtout contre ce genre d'équipes. On a peut-être manqué d'un peu de pétrole en début de rencontre. Nous avons été à la merci d'une défaite en fin de match et c'est d'autant plus agréable de s'imposer. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu Wilkinson rater trois opportunités aussi franches dans le money time, mais peut-être qu'en ce moment on a une petite étoile au-dessus de nous (sourires). On vient d'enchaîner deux victoires importantes, avec celle du week-end dernier sur le terrain des Saracens. Il faut continuer avec le même état d'esprit."

Fabien Galthié (directeur du rugby de Montpellier): "C'est normal. On a fait plein de choses bien sur un plan défensif, sur l'organisation du jeu d'avants, on a fait ce que l'on pouvait de mieux sur le jeu au pied, on a des lacunes. Après, ce qui est dommage c'est que l'on prend deux essais un peu casquette. Sur le premier, ça tape le poteau, et on rate un placage facile sur Rokocoko et sur le second, on gagne un ballon en l'air, ce qui est très bien et au lieu de pousser au pied, on tente une passe et on prend une interception et un essai en contre. Les deux essais ne sont pas volés, ils (les Bayonnais) sont là, ils sont présents, à niveau. On a failli revenir, à deux points, on n'a pas eu la possession pour en faire un peu plus. Peut-être qu'il y a deux trois fois où on peut se faire une ou deux places de plus. L'équipe est un peu jeune. Au moins, on a ramené quelque chose, aujourd'hui il faut ramener quelque chose de chaque voyage. Notre défaite n'est pas imméritée, c'était proche mais on a pris deux essais trop faciles. Il y a quelques carences qui nous pénalisent."

Godignon: Nous aurions aimé faire tomber le record d'invincibilité de l'ASMCA

Christophe Urios (directeur sportif d'Oyonnax): "J'ai assisté à un beau match de rugby. Nous avons été sous pression en première période, notamment sur le plan physique. En deuxième mi-temps, on a essayé de garder davantage le ballon, mais on a manqué de précision dans nos temps forts. Le score final est assez logique. Nous n'avons toujours pas rapporté de points de nos déplacements mais ce soir (samedi NDLR), c'était mieux que d'habitude. On s'est battu et ça s'est finalement joué à peu de choses."

Nicolas Godignon (entraîneur en chef du CA Brive): "Je suis satisfait de ce point de bonus récolté. Nous avons le mérite d'y croire jusqu'au bout et c'est ce qui fait notre force. Nous avons déjà glané trois bonus défensif à l'extérieur, ce n'est pas anodin et je suis persuadé que cela comptera en fin de saison. Nous aurions aimé faire tomber le record d'invincibilité de l'ASMCA, on ne va pas se le cacher, mais leur profondeur de banc a fait la différence."

Laurent Labit, entraîneur du Racing-Métro: "Il fallait que l'on reste sur la dynamique enclenchée avec la Coupe d'Europe. On se doutait que l'on aurait un match difficile et on avait dit aux joueurs que pour nous, seul le résultat compterait. On avait dit que gagner ce match était leur devoir et on est satisfait qu'ils aient rempli l'objectif. Oui, il n'y a pas eu de spectacle mais on a eu les situations pour se mettre à l'abri qu'on n'a pas su concrétiser. Ca s'est joué à très peu de choses sur la fin mais je pense que dans l'ensemble on mérite ce résultat. Cette victoire nous permet de rester au contact avec les premiers du classement et d'évacuer notre dernière sortie en Top 14 avec la réception de Grenoble".

Jean-Pierre Pérez (troisième ligne de Perpignan): "Ce fut un match compliqué et brouillon mais la victoire est essentielle. On a été approximatif en conquête, dans la conservation du ballon, dans nos sorties de camp... Heureusement, on a pu compter sur James Hook, qui nous fait gagner le match".

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