Biarritz: Silence presque total des dirigeants et joueurs

Les joueurs ont reçu la consigne de ne pas s'exprimer. Quant au président du BO, Serge Blanco, et au manager Laurent Rodriguez, ils ont quitté rapidement par une porte dérobée l'enceinte du stade Aimé-Giral où se déroulait le match de la 22e journée.

Seul Dimitri Yachvili est venu brièvement devant la presse. "On était pratiquement condamné, maintenant c'est sûr, c'est compliqué", a admis l'habituel demi de mêlée, entré à l'ouverture à la place de Julien Peyrelongue à la 62e minute. "Il nous reste quatre matches, il va falloir honorer le maillot jusqu'à la fin", a poursuivi le joueur international.

Celui-ci a rappelé que cela fait 12 ans qu'il est au Biarritz Olympique, club resté parmi l'élite depuis 1996, et qu'il a vécu "ses grandes heures".

"Je suis triste et déçu de cette saison. C'est comme ça, c'est la vie, mais il faut continuer à travailler", a-t-il rapidement conclu.