Ledesma: "On est loin de Clermont"

Par Rugbyrama
  • Mario Ledesma  - montpellier - 26 juillet 2013
    Mario Ledesma - montpellier - 26 juillet 2013
Publié le Mis à jour
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Mario Ledesma, entraîneur des avants de Montpellier et ancien joueur de Clermont, estime que Montpellier "est encore loin de Clermont, surtout en matière de régularité" avant leur rencontre vendredi au stade Du Manoir en ouverture de la 7e journée.

Clermont a t-il évolué d'une saison à l'autre ?

Mario LEDESMA: Clermont est dans la continuité. C'est une des meilleures équipes européennes depuis cinq ou six ans. Année après année, le club rajoute de petites touches avec les joueurs qu'il lui faut. C'est une équipe de haut niveau. Quand on l'analyse à la vidéo, il n'y pas de point faible. Ni devant, ni derrière. L'équipe fait peur dans tous les secteurs.

Etes-vous encore loin de Clermont ?

M.L.: On est loin de Clermont, surtout en matière de régularité. On venait de faire un gros match devant Toulouse et on s'est totalement loupé à Perpignan, surtout en première période. Qui pouvait prévoir une telle défaite à Perpignan après la semaine que l'on avait vécue et après avoir fait le plein de confiance ? Clermont lui ne se loupe pas souvent. Il est vrai qu'il possède l'effectif pour faire jouer l'émulation et la concurrence. Si un joueur joue mal, le week-end suivant il ne joue pas. C'est plus facile pour garder tout l'effectif sous pression. Au moindre faux-pas, un gars derrière peut saisir l'opportunité. Même si à Bordeaux, on a fait tourner.

L'exigence est-elle aujourd'hui plus forte autour de Montpellier ?

M.L.: Depuis la première année (saison 2010-11, ndlr), où Fabien Galthié avait fait un petit miracle, il y a une attente sur la qualité de jeu. Il nous manque encore quelque chose pour être au niveau de Toulouse, Toulon ou Clermont. On est très satisfait du recrutement. Sur les trois ou quatre prochaines années, il faut cibler les profils de joueurs. On a vraiment confiance en notre effectif et l'on peut produire un très beau jeu avec celui-ci.

La peur peut-elle être un moteur ?

M.L.: Tout à fait, la bonne peur fait avancer. Quand on n'a pas trop peur, on oublie les détails comme lors de notre match à Perpignan. Si on a la bonne peur, on peut être plus attentif à tous les détails relevés dans la semaine. Quand on joue une grosse équipe comme Clermont, on sent le même état d'esprit que pour un match de phase finale. On sait que l'on ne peut pas commettre d'erreurs sous peine de le payer cash.

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