Un jour, cinq images: Teulet, Yachvili, des adieux réussis
L'heure était à l'émotion. Derniers tours d'honneur pour Yachvili et Teulet, des larmes ont coulé sur les joues catalanes... Les images marquantes du week-end.
Oyonnax, une joie de courte durée
73e minute à Charles-Mathon. Silvère Tian s’échappe, sert Benjamin Urdapilleta et Pierre Aguillon s’étale dans l’en-but. Cet essai devait être le second du match pour l’USO, synonyme de victoire et de bol d’air dans la course au maintien. Il n’en sera rien. L’arbitre de la rencontre réclame la vidéo et refuse l’essai pour un léger en-avant. La rencontre se finira sur un nul mais ça aurait pu être pire. Sur la sirène, Lionel Beauxis a manqué la pénalité de la victoire. Un moindre mal pour l’USO.
Les adieux du Yach à Aguiléra
Voilà, c’est fini. Dimitri Yachvili ne foulera plus la pelouse d’Aguiléra. Après avoir annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière à la fin de la saison, "le Yach" a fait un dernier tour d’honneur sous les applaudissements. Les historiques du club se sont offert une sortie réussie en battant Brive (19-13). "Je redoutais ce dernier match, je suis fier de l’avoir gagné ici", a confié Yachvili, très ému ce samedi.
Perpignan impuissant
Perpignan comptait sur une délocalisation à Montjuic pour prendre une longueur d’avance dans la course au maintien. En vain. En chutant lourdement face à Toulon (31-46), l’Usap a mis un pied en Pro D2 alors que le club n’a jamais quitté l’Elite du rugby français depuis 1911. Une immense déception pour les Sang et or, à l’image de Jean-Pierre Pérez, un historique du club qui évolue à l'Usap depuis sept ans et a soulevé le bouclier de Brennus en 2009.
Un dernier tour d’honneur pour Teulet
"Je ne réalise pas encore". Et pourtant, Romain Teulet a bel et bien dit au revoir à Pierre-Antoine, vendredi soir en ouverture de la 25e journée. Pour sa dernière, l’arrière castrais, entré à l’heure de jeu, a inscrit deux pénalités. "Je suis très heureux d’avoir contribué à la victoire", a-t-il confié ému à l’issue du match. Une émotion palpable dans le regard du joueur porté en héros par Mathieu Bonello et accompagné par son fils, sur les épaules de Yannick Forestier.
Paris sonne la révolte
Après un passage à vide (quatre matchs sans victoire), le Stade français est enfin sorti de son sommeil. Et c’est Bordeaux-Bègles qui en a fait les frais. En témoigne ce combat dans les airs entre l’ouvreur girondin Pierre Bernard et le troisième ligne parisien Olivier Missoup. Dans une partie survoltée ponctuée de sept essais, les Parisiens ont prouvé qu’ils n’étaient pas encore morts et posé une option sur la septième place.
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