Le Stade français opte pour la méthode Coué

  • Groupe Stade français harlequins - 4 avril 2014
    Groupe Stade français harlequins - 4 avril 2014
Publié le Mis à jour
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Sorti des six premières places, le Stade français s'est oxygéné à Hendaye, histoire de se remobiliser avant Bayonne. Et retrouver l'allant du début de saison.

Le début de l’aventure du Stade fançais 2013-14 version Quesada avait débuté du côté d’Hendaye lors d’un stage de préparation de quelques jours au début du mois d’août 2013. Quelques semaines plus tard, l’équipe faisait un départ canon dans le championnat. Ce n’est peut-être pas un hasard, si l’on retrouve cette semaine la troupe du manager argentin à Hendaye dans le même hôtel. Un mini-stage de trois jours avec un groupe de trente-six joueurs avant un sprint final de trois matches qui dira si le Stade français est de retour dans le Top 6. "Je ne suis absolument pas superstitieux, mais je crois à certaines branches de la psychologie, dévoile Gonzalo Quesada. Il y a des images, des gestes, des endroits liés à des émotions. Ça s’était super bien passé cet été. On avait été très bien reçu. Cet endroit ne peut pas être lié à quelque chose de négatif par rapport à ce qu’on a vécu ici et au début de saison. Ce ne peut être lié qu'à des choses positives et on va essayer de réveiller tout ça".

Des "coups" qui n'ont pas fonctionné

Gonzalo Quesada est un adepte du travail sur le mental. Il cherche aujourd’hui par tous les moyens de retrouver cet allant du début de saison avec, au plus haut de la forme parisienne, cette première place du classement à la veille de France-Angleterre. Mais la période du Tournoi des 6 nations aura été destructrice pour le Stade français. Aux neuf internationaux se sont ajoutés une multitude de blessés. Ajouté à cela la pari osé de Quesada de "faire des coups" à Clermont, Brive et Montpellier. Trois déplacements qui finalement se sont soldés par zéro point au classement et un effectif fatigué pour les réceptions de Toulouse (match nul) et le Racing Métro (défaite). "J’avais le choix de faire beaucoup tourner l’effectif et aller avec des jeunes à Clermont, à Brive ou à Montpellier, avoue l’Argentin. Je ne l’ai pas fait, car je pensais que sur le moment on pouvait ramener des points. On n’a pas pris des branlées, mais on n’a pas pris de points. Si je devais le refaire je le referais".

Aujourd’hui, le Stade français est huitième du classement, à la lutte pour la qualification et avec une once de doute sur sa capacité à finir dans ce Top 6. "Là, on arrive à une période de la saison où on observe et on a l'impression que certains pensent que les phases finales, ce n'est pas notre place. On sent qu'il faut encore se convaincre qu'on peut y arriver. J'espère qu'on a passé ce moment où les joueurs n'y croyaient plus trop". Quoi de mieux pour les Parisiens que de l’emporter face à des Bayonnais morts de faim à Anoeta et retrouver une dynamique positive après quatre défaites un match nul et une seule victoire lors des six derniers matchs. "En perdant, on serait éliminé. Les Bayonnais, s'ils s'inclinent, ce sera chaud pour rester en première division", résume Quesada avant de clamer la légitimité du Stade français à terminer dans les six premiers cette saison: "Clermont a été le plus régulier et mérite d'être dans les deux premiers. Montpellier et Toulon ont eu des hauts et des bas mais c'est normal qu'ils soient dans les trois. On n'a pas mérité les trois premières places, mais en comparaison avec les autres, être entre la 3e et la 6e place ne serait pas volé".

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