Un goût d'inachevé pour le Stade français

  • Geoffrey DOUMAYROU - stade français grenoble - 20 décembre 2013
    Geoffrey DOUMAYROU - stade français grenoble - 20 décembre 2013
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Dominateurs mais un peu brouillons au moment de conclure, les Parisiens regretteront de ne pas être allé chercher le bonus offensif contre Grenoble (21-6).

Ils s'étaient fixé l'objectif de terminer l'année 2013 en restant invaincu dans leur nouveau stade Jean-Bouin. Après la victoire acquise ce vendredi contre Grenoble, les joueurs du Stade français ont rempli la moitié du contrat (Ils recevront Perpignan la semaine prochaine). Si c'est la bonne nouvelle de la soirée, ils peuvent malgré tout avoir quelques regrets à l'issue d'un match qu'ils ont largement dominé. Dans ce championnat serré où tous les points comptent, les hommes de Gonzalo Quesada ont laissé filé un bonus offensif qui leur tendait les bras (21-6).

Brouillons et pas assez tueurs au moment de concrétiser leurs temps forts, ils enchainaient imprécisions et incompréhensions. S'ils n'ont jamais été mis en danger par leur adversaire du soir, pourtant difficile à manœuvrer à l'extérieur, ils ne profitaient pas de leur énorme possession du ballon. Rapidement devant au score, ils parvenaient à inscrire le premier essai de la rencontre grâce Doumeyrou, qui aplatissait en coin (8-3, 22e). C'est à peu près tout pour une première période hâchée par les arrêts de jeu, les blessures (protocole commotion pour Hegarty) et les fautes de main.

Le Stade français manque le bonus

Mais la frustration parisienne ne s'arrêtait pas là. Si les hommes de Quesada poussaient davantage au retour des vestiaires, ils manquaient une énorme occasion d'enfoncer le clou par l'intermédiaire de Julien Arias. Seul, à quelques centimètres de la ligne, l'ailier parisien lâchait le ballon (11-6, 57e). Symbole parfait de l'incapacité du Stade français à scorer dans les moments importants. Ils finissaient pourtant par décrocher définitivement le FCG à force de persuasion.

Après avoir gratté le ballon sur une mêlée, dans les 22 mètres grenoblois (grosse domination dans ce secteur), Plisson servait Bosman dans l'intervalle, qui filait sous les poteaux (21-6, 68e). Trop tard, serait-on tenté de dire. Si cette réalisation assurait définitivement le succès du Stade français, il restait peu de temps pour aller chercher le bonus offensif. Ils décrochent malgré tout une victoire importante, qui leur permet même de monter provisoirement sur la deuxième marche du podium. Et c'est quand même l'essentiel.

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