Top révélations 2013: Pélissié, demi d’avenir

Par Rugbyrama
  • Pelissié - Grenoble Toulon - 20 avril 2013
    Pelissié - Grenoble Toulon - 20 avril 2013
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A 25 ans, Jonathan Pélissié a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui en signant une saison de haute volée avec le promu grenoblois. Et ce n’est pas fini...

L’histoire de Jonathan Pélissié est celle du petit jeune qui monte, qui monte, qui monte... à tel point que l’on ignore où ses ailes le porteront. Le Lotois, qui a fêté ses 25 ans au début du mois de juin, a signé quatre saisons d’une régularité remarquable, où il a été aligné à au moins vingt-trois reprises depuis 2009. Bref, qu’il soit titulaire ou remplaçant, Jonathan Pélissié fait figure d’indispensable. En quelle que soit la division: artisan majeur de la remontée du FCG dans l’élite au terme de la saison 2011-2012 (23 matchs, 16 titularisations, 5 essais), le demi polyvalent a signé un exercice 2012-2013 de la même qualité, malgré une concurrence accrue dûe à un recrutement taillé pour le Top 14, disputant 24 matchs, dont 14 en tant que titulaires.

Homme à tout faire et... décisif !

La raison expliquant cette omniprésence est simple: le natif de Souillac sait tout faire ! Non seulement il évolue avec autant d’aisance à la mêlée qu’à l’ouverture, mais il s’est aussi avéré être un buteur performant. Peu utilisé dans ce registre les saisons précédentes, le staff a élargi ses prérogatives. Résultat, il a inscrit vingt pénalités et sept transformations. Il bute donc, mais il marque, aussi. Déjà auteur de cinq essais la saison dernière, le Grenoblois en a marqué six cette saison: cinq en Top 14 et un en Challenge européen.

Les supporters grenoblois garderont longtemps en mémoire son dernier marqué en Top 14 avec le FCG: c’était le 20 avril dernier, pour l’ultime match des Grenoblois à domicile. Ce jour là, ils recevaient la terrible armada varoise dans un somptueux stade des Alpes chauffé à blanc: menés 24-18 à quelques secondes du coup de sifflet final, les Isérois faisaient le siège du camp varois. Et c’est Pélissié qui, dans un dernier effort, marqua l’essai de la délivrance près des perches. La transformation de Valentin Courrent, qui scella la victoire des joueurs de Fabrice Landreau, mit littéralement le feu au stade. Et le promu fit trébucher celui qui, quelques semaines plus tard, allait être sacré champion d’Europe. Belle anecdote, pour un joueur qui aura le privilège de disputer la H Cup la saison prochaine sous les couleurs montpelliéraines.

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